temps : « Cela fait des jours que nous sommes suivis. C’est un secret de polichinelle, nous avons échappé de peu à la mort, ça été dit, ça se répète depuis la sortie de notre chanson « Rekura uwo mu rasta » (Libérez ce rasta!). »
Outre ces menaces, les chanteurs parlent d’interdiction de leurs concerts : « Nous ne programmons plus aucun concert, nous avons écrit une lettre restée sans réponse. Ils mettent derrière nous des espions, nous ne savons pas ce qui nous attend demain. Le plus important est d’informer l’opinion que nous ne pouvons plus chanter. Nous sommes paralysés, s’ils arrivent à menacer les Lion’s Story, que deviendra le citoyen ordinaire. »
Ce groupe met ces menaces sur le compte des messages qu’ils véhiculent. Des messages qui contiennent des conseils de bonne gouvernance aux dirigeants : « A propos des dirigeants, nous n’avons aucun problème avec eux, lorsque nous leur donnons conseil, ils se sentent visés. Qui se sent morveux, qu’il se mouche. Nous faisons correctement notre travail et au moment opportun. Nous lançons des messages à la population et nous le ferons toujours. Nous savons pertinemment que notre musique n’est pas appréciée par les dirigeants d’un haut.
Tous les concerts programmés par Lion’s Story au cours de cette année ont fait objet de harcèlement par la police malgré la délivrance des autorisations administratives.