le président de la Cour des comptes lors de la présentation du rapport de contrôle de l’exécution du budget exercice 2013 à l’Assemblée Nationale. Aussi, la Cour des comptes prévoit des difficultés économiques pour les 3 prochaines années à venir, ce que la Cour a compilé dans un document d’orientation budgétaire 2015-2017.
A l’Assemblée nationale du Burundi, le président de la Cour des comptes a clôturé son exposé sur la note d’information relative au contrôle de l’exécution du budget général de l’Etat, exercice 2013, en démontrant qu’il y a eu des irrégularités mais pas trop alarmante. Le député Charles Nditije croit plutôt à un problème sérieux au niveau de l’exécution du budget. Le deuxième vice-président de l’Assemblée, François Kabura, a soulevé les irrégularités liées à l’octroi des exonérations. La député Renilde Manariyo a mis en exergue les discordances entre les chiffres des exonérations fournis par le ministre des Finances et ceux fournis par l’Office Burundais des recettes.
A cela, le président de la Cour des comptes Elysée Ndaye dit qu’il se fie uniquement aux données qui sont collectés par le ministère des Finances. La Cour des comptes a également partagé avec les députés les commentaires sur le document d’orientation budgétaire 2015-2017. Le constat est qu’il risque d’y avoir des déficits difficiles à combler parce que l’Etat ne recourra plus aux avances de la banque centrale. Le député Henri Bukumbanya s’interroge alors comment l’Etat pourra agir pour que les déficits qui seront observés restent dans la mesure de l’acceptable.
Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale a également demandé si le ministère des Finances pourra tenir sans recourir aux avances de la Banque centrale. Le président de la Cour des comptes a proposé deux voies suivre notamment l’augmentation des recettes et la diminution remarquable des dépenses de l’Etat et à défaut recourir aux prêts-projets.
L’autre question qui a été posée c’est la faible mobilisation des ressources extérieures. Le président de la Cour des comptes a répondu que cette question pourra être posée au ministre des Finances. Face à cette réponse, le député Charles Nditije a estimé que la Cour des comptes n’accomplit pas ses missions du moment qu’elle n’est pas à mesure de répondre à toutes les questions des élus du peuple. Le président de la Cour des comptes a répondu que leur rôle se limite à alerter et prévenir l’Assemblée nationale.