Adolphe Nshimirimana ancien patron du Service National des Renseignements Burundais, un Commissaire de Police nommé Ayubu et Joseph Niyonzima surnommé Kazungu lui aussi officier du Service National des Renseignements. Autres noms qui apparaissent comme ayant trempé dans ces meurtres, ce sont des agents de la police dont un certain Innocent, Timothée et Mwarabu ainsi qu’un civil du nom de Guillaume Harushimana travaillant au Centre Jeunes Kamenge.
Les concernés nient pour la plupart leur participation à ces assassinats, et d’autres s’abstiennent de tout commentaire.
Un témoignage accablant d’un homme qui a pris part aux événements de la nuit du 7 septembre 2014 a déclaré sur la RPA avoir été recruté par le Commissaire de police Ayubu en complicité avec les noms précités. Aujourd’hui, cet homme qui a requis l’anonymat déclare avoir pris fuite après une tentative d’assassinat de ses anciens complices.
Ce dossier d’investigation sur l’assassinat des 3 religieuses suscite déjà des menaces téléphoniques à l’endroit des journalistes de la RPA dont certains font objet de filatures.