C’est l’organisation ETurboNews qui publie l’article évoquant la division au sein de la communauté est-africaine dans le secteur du tourisme. Selon cette organisation, les accords antérieurs signés au début de la décennie prônaient une approche régionale pour avoir une destination touristique beaucoup plus attractive. Ce qui avait incité l’organisation Trademark East Africa à soutenir la mise en place de la plate-forme touristique de l’East African Community.
Peu après, il est devenu évident que la Tanzanie, en particulier et ouvertement, s’y est opposé, parfois à la limite de l'obstruction pure et simple, selon les réactions des participants aux réunions.
Quand en 2014 le Visa commun est-africain a été lancé à nouveau, la Tanzanie a entraîné le Burundi dans les abysses, ce qui a entravé sa mise en œuvre, ne laissant à la coalition Ouganda-Kenya-Rwanda que le choix de lancer un visa tripartite pour faciliter les touristes.
Ceci a conduit à une augmentation spectaculaire des personnes qui voyagent de l'Ouganda vers le Kenya et le Rwanda, classant ainsi l'Ouganda à la 4ème place mondiale en tant que «fournisseur» de visiteurs au Kenya l'année dernière.
Selon l’organisation internationale ETurboNews, la plate-forme touristique de l'Afrique de l'Est, qui a aujourd’hui disparu en tant que marque déposée, a atteint son but pour l'Ouganda, le Kenya et le Rwanda, mais n'a pas réussi à réunir les deux autres pays et les bailleurs.
Ces derniers, probablement fatigués par des querelles constantes et le manque de progrès substantiels chaque fois qu'un vote unanime était nécessaire, ont fini par s'éloigner du projet, laissant l'Afrique de l'Est de plus en plus pauvre. ETurboNews précise que malgré la position claire de la Tanzanie de se dissocier du projet, l'Ouganda, le Kenya et le Rwanda se sont opposés à la modification de l'accord de 2011 lors de la réunion d'Arusha la semaine dernière.
Dans la situation actuelle, EturboNews indique que l'industrie touristique burundaise est sans doute la plus durement touchée par ce développement, car le tourisme, depuis les événements politiques chaotiques de ces dernières années, a énormément chuté et les touristes ont tout simplement choisi d’aller voir ailleurs en ignorant le Burundi.
