.La coalition burundaise pour la cour pénale internationale affirme que les conclusions des commissions mises en place par les autorités judiciaires burundaises se sont toujours soldées par la partialité qui cautionne l’impunité.
‘’Nous nous sommes référés sur les conclusions de la commission mise en place par le Procureur Général de la République du Burundi sur les manifestations. Dans son rapport, la commission n’a pas manqué de montrer sa partialité. Elle a mis ensemble les manifestants et les putschistes, sans toutefois établir la responsabilité de chacun. La commission a tenté d’expliquer que les abus ont été plutôt commis aux justiciables dont le parti cndd-fdd, les jeunes imbonerakure du parti présidentiel et la police. Cette commission n’a rien dit à propos des corps sans vie qui ont été retrouvés dans les rues’’,explique Maître Jean Marie-Vianney Naraguma, chargé de la communication de la CB-CPI.
Ce défenseur justifie que les contenus des rapports des commissions mises en place sont inacceptables et regorgent de mensonges, raison pour laquelle la CB-CPI réitère sa demande à la CPI pour faire ses enquêtes sur des crimes commis au Burundi depuis Avril 2015. La coalition burundaise pour la cour pénale internationale explique que le système judiciaire burundais s’est montré et reste incompétent pour punir les crimes commis par des agents de sécurité, certains membres du gouvernement et les jeunes imbonerakure, tout cela, seulement par manque de volonté, conclut le rapport de la CB-CPI.