La police a arrêté huit personnes accusées de collaborer avec une rébellion en gestation au camp de Nduta à la fin du mois de janvier dernier. Parmi elles, quatre chefs de zones : ceux des zones 3,6,7 et 8.
Au moment de leur arrestation, elles ont été malmenées pour accepter de signer un document attestant qu’elles collaborent avec des rebelles et de ce fait devaient perdre le statut de réfugiés pour être rapatrié de force, précisent les autres réfugiés.
Les familles ne savent pas où les leurs sont emprisonnés sauf quelques informations qui filtrent selon lesquelles elles seraient détenues au chef-lieu de la province Kigoma.
Et plus de 400 réfugiés burundais sont détenus à Nyamusivya au district de Kibondo. Ils sont originaires des trois camps qui abritent les réfugiés burundais et sont accusés de différentes infractions. Ces détenus travaillent dans des champs de tabac, manioc, maïs et de bananeraie.
Il existe un autre établissement pénitentiaire pour les criminels de renom et c’est ce dernier qui abrite pour le moment, Richard, qui a tué sa femme enceinte et un enfant sous tutelle à l’aide d’une hache.