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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les atteintes aux droits humains restent impunies au Burundi

février 22, 2018 1712
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Le Burundi fait partie des pays où les atteintes aux droits humains, y compris les crimes de droit international, sont demeurées impunies. Contenu d’un rapport sorti ce 22 Février 2018 par l’ONG Amnesty International. Cette organisation internationale est revenue sur la violente répression des manifestations pacifiques qui a caractérisé ces dernières années certains pays africains, dont le Burundi.

Dans ce rapport d’Amnesty International, il est mentionné que dans plus de 20 pays, des personnes ont été privées du droit de manifester pacifiquement, et ce par différents moyens. Et, pour restreindre et interdire ces manifestations, les pouvoir publics se sont appuyés sur des textes juridiques, des mesures administratives et sur d’autres dispositions. Le recours à une force excessive et l’utilisation d’autres formes de violence pour disperser les manifestants pacifiques ont entrainé des arrestations illégales, mais aussi fait des morts et des blessés dans de nombreux pays.

 

Au Burundi, ces restrictions continuent de peser sur les droits à la liberté d’expression et de réunion. Les forces de sécurité, entre autres, se sont livrées à des homicides, à des disparitions forcées, à des actes de torture et autres mauvais traitements et à des arrestations et détentions arbitraires, poursuit ce rapport.

 

Les tentatives de médiation engagées par la Communauté d’Afrique de l’Est pour trouver une solution à la crise politique déclenchée par la décision du président NKURUNZIZA, en 2015, de briguer un troisième mandat sont restées au point mort. Et le rapport d’ajouter que pour se maintenir au pouvoir, le Conseil des ministres a approuvé au mois d’Octobre une réforme de la Constitution qui permettra au Président NKURUNZIZA de briguer au moins deux autres mandats de sept ans.

 

Toujours selon le même rapport, des cadavres ont été régulièrement retrouvés dans les rues de la capitale, Bujumbura, et dans d’autres villes du pays. Ces meurtres étaient le plus souvent imputables aux Imbonerakure, une jeunesse du parti présidentiel le CNDD-FDD de plus en plus militarisée.

 

Selon toujours ce rapport d’Amnesty International, des disparitions forcées ont encore été signalées au cours de l’année 2017, les cas datant de 2015 et de 2016 n’ayant toujours pas été résolus, mais aussi des cas de torture et d’autres mauvais traitements infligés entre autres par le Service National des Renseignements, la police et l’armée, à l’endroit des détenus soupçonnés d’être opposés au régime.

 

Les coups de câble, de barre d’armature et de matraque, ainsi que la suspension de poids très lourds aux organes génitaux, ainsi que les viols de femmes faisaient partie des méthodes de torture utilisées. Pourtant, continue le dit rapport, l’impunité est demeurée la règle pour ces actes.

 

Suite à la persistance de ces atrocités, des milliers de personnes ont continué à fuir le pays, ramenant ainsi à près de 400.000 le nombre de réfugiés burundais depuis le début de la crise actuelle. Et, parmi ces réfugiés, poursuit Amnesty International, figurent plus d’une centaine de journalistes, des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme et des organisations de la société civile qui ont eux aussi fui la répression en cours au pays depuis Avril 2015.

 

Pour conclure, Amnesty International appelle les dirigeants à se rappeler de leur rôle qui est celui de protéger et de répondre aux doléances de sa population au lieu de toujours user de force pour réprimer la dissidence.

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