La campagne consiste à dire au Conseil des droits de l’homme et à l’Assemblée Générale que le Burundi en tant que membre du Conseil des droits de l’homme, n’a plus de place dans ce Conseil.
Pour le Directeur Afrique au sein du Service International pour les droits de l’homme, une des organisations initiatrices de la campagne ‘’Burundi out’’, la campagne vise également à dire à l’Assemblée Générale des Nations Unies que lorsque l’Assemblée Générale élue les pays pour siéger au Conseil des droits de l’homme, elle doit veiller aussi à ce que ces pays puissent remplir leurs obligations. Des obligations souvent liées au respect des droits de l’homme, précise Clément Voule.
‘’Or, nous avons vu que depuis la crise de 2015, le Burundi n’a point accueilli les différentes missions des Nations-Unies ni leurs rapports, même la dernière commission d’enquête n’a pas eu accès au Burundi. Le Burundi a déclaré persona non grata, deux commissaires qui ont été envoyés’’, regrette Mr Voule de ISHR.
La campagne vise donc à sensibiliser les Etats au fait qu’un pays qui ne veut pas du tout collaborer le conseil des droits de l’homme même le système africain aussi de promotion des droits de l’homme, ne peut pas être un pays qui siège dans le concert des nations et qui évalue les situations des droits de l’homme des autres pays.
La campagne ‘’Burundi out’’ a été lancée il y a deux semaines et se clôturera au mois de décembre, à la fin de l’Assemblée Générale des Nations-Unies qui se tient à New York.
Les organisations qui mènent cette campagne sont le Service International pour les DH, East et Horn africa ainsi que Acat-Burundi.