Les quatre personnes visées par les sanctions de l’Union Européenne sont : Godefroid Bizimana, Directeur Général adjoint de la police nationale accusé d’avoir porté atteinte à la démocratie en prenant des décisions opérationnelles ayant entrainé un recours disproportionné à la force et des actes de répression violente à l’égard des manifestants pacifiques qui ont commencé le 26 avril 2015 contre le troisième mandat du Président Pierre NKurunziza.
Gervais NDIRAKOBUCA alias Ndakugarika Chef de cabinet à la présidence chargé des questions liées à la police nationale, il est accusé d’être un obstacle à la recherche d’une solution politique au Burundi en donnant des instructions ayant entrainé un recours disproportionné à la force, des actes de violence, des actes de répression et des violations des droits internationaux, des droits de l’homme à l’encontre des manifestants contre le troisième mandat du Président Nkurunziza habitant les quartiers Nyakabiga et Musaga en mairie de Bujumbura.
Mathias Joseph Niyonzima connu sous le sobriquet de Kazungu, agent du Service national de renseignement (SNR) reproché des mêmes violences que Gervais Ndirakobuca mais aussi accusé d’avoir aidé la jeunesse affiliée du parti au pouvoir ‘’Imbonerakure’’ à des entrainements paramilitaires, à coordonner leur action et à les armer, y compris à l’extérieur du Burundi.
Une autre personnalité visée par les sanctions de l’Union Européenne, il s’agit du Général Léonard Ngendakumana, qui fut chargé de missions à la présidence de la République. Il est accusé d’avoir participé au coup d’état manqué du 13 Mai 2015 mais aussi être responsable d’actes de violence et attaques à la grenade.
L’Union Européenne fait savoir qu’il est strictement interdit à ces quatre personnalités de pénétrer sur le territoire Européen d’effectuer un passage en transit sur le territoire de l’Union Européenne, leurs avoirs sont aussi gelés.
Le conseil de l’Union Européenne a renouvelé ces sanctions contre quatre personnalités burundaises jusqu’au 31 octobre 2018. Dans un communiqué de presse, ledit conseil fait savoir qu’il estime que l’absence d’évolution de la situation au Burundi justifie le renouvellement de ces sanctions pour un an.
L’Union Européenne a adopté des sanctions contre le Burundi pour la première fois en 2015 après que le Président Pierre Nkurunziza ait brigué le troisième mandat jugé illégal par l’opposition et origine du déclenchement de la crise en cours.