Ces réfugiés burundais en provenance du camp de transit de Bukiriro sont de 3 catégories .Le 1er groupe est formé par ceux qui ont été dispersés par la police tanzanienne au mois de septembre dernier. Le second groupe est constitué par ceux qui s’étaient dirigés vers le Burundi et qui sont revenus au camp de Nduta. Le 3e groupe est venu dans ce camp au mois de Juillet après cette chasse à l’homme de la police tanzanienne.
Pour le moment, ces réfugiés mènent une vie difficile.
‘’Nous vivons dans des conditions déplorables. Nous survivons grâce au peu de nourriture que nos amis et connaissances nous donnent. Sans la carte de réfugiés, tu ne peux pas avoir accès à la nourriture distribuée par le Hcr’’, nous raconte l’un des réfugiés.
Plus grave, ces demandeurs d’asile ne bénéficient pas des droits des réfugiés notamment l’accès aux soins de santé, à l’éducation et à la sécurité puisqu’ ils ne sont pas reconnus dans ce camp.
‘’Les enfants ne vont pas à l’école et ne peuvent pas bénéficier des soins de santé car dépourvus de cette carte de réfugiés. Quant à leur sécurité, une fois qu’ils rencontrent des problèmes ils n’ont personne vers qui se tourner puisqu’ ils ne sont pas reconnus comme réfugiés’’, poursuit-il.
Ces burundais demandent d’être reconnus et d’avoir la carte pour réfugié et ainsi bénéficiés des droits des réfugiés.
‘’Nous demandons au gouvernement tanzanien de nous reconnaitre comme réfugiés. Ainsi avec cette carte, nous pourrons bénéficier de l’assistance humanitaire comme tous les autres réfugiés, sinon nous ne pourrons pas tenir longtemps’’, réclame-t-il.
Parmi ceux qui n’ont pas cette carte pour réfugié, figurent des imbonerakure dont l’effectif n’est pas connu, qui s’y seraient infiltrés pour commettre des forfaits.