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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La journée de la fille s’est passée avec son lot de problèmes pour la burundaise: abandon de scolarité, mariage précoce…

octobre 12, 2017 1727
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Célébration ce 11 Octobre,de la journée internationale de la fille sous le thème "Autonomisation des filles avant/pendant et après la crise". Malgré leur grand effectif d'environ 1.1 milliards selon l'ONU FEMMES, il est regrettable de voir que jusqu'à ce jour que dans certains pays, les filles sont désavantagées et endurent certaines discriminations. Au camp de Mahama au Rwanda, Celles qui vivent dans des situations de crise souffrent encore plus et se voient dans la plupart des fois, contraintes à des mariages précoces.

La pauvreté est l'une des causes qui poussent ces jeunes filles du camp de Mahama à se marier précocement. Une des filles qui s'est retrouvée contrainte à se marier, étant en classe de neuvième secondaire, témoigne

 

"Une fille a besoin de soutien, d'affection et de conseils. Et si une fois les gens qui étaient censés te les procurer te tournent le dos. On craque et on ne sait plus quoi faire et c'est là qu'on succombe. Une fois qu'on tombe dans le piège, aucun autre échappatoire que de se marier."

 

L'école de Mahama permettant aux jeunes filles enceintes de continuer leurs études, cette jeune fille affirme néanmoins que ce n'est guère facile de jongler entre études et ménage.

 

"C'est difficile à gérer. Une femme enceinte est très fragile, d'ailleurs j'en profite pour donner conseil à toutes les filles de terminer leurs études avant de se marier", ajoute la jeune femme burundaise.

 

Dans ce camp de Mahama, on y trouve plusieurs cas de grossesses non désirées et des mariages précoces. Ces jeunes filles réfugiées demandent alors d'être formées sur les comportements à adopter dans ces circonstances et font appel au HCR de leur procurer des matériels dont ils ont besoin.

 

Le service social à Mahama profite de cette journée pour appeller ces jeunes filles à faire prevue de plus de retenue

 

Lors de ces festivités, le  service social au camp de Mahama en a profité pour donner conseil à ces jeunes filles burundaises de poursuivre leur études malgré les difficultés auxquelles elles font face et se préparer à un bon avenir. Jacqueline Nduwayezu est la responsable du service social dans ce camp.

 

"Nous sommes beaucoup revenus sur le fait que les jeunes filles doivent poursuivre leurs études, se doivent de garder leur honneur et dignité car l'avenir d'une fille réside dans ses études. Même si il y'a des hommes censé les encadrer qui les poussent à la débauche, on demande à ces filles de s'abstenir."

 

Cette chargée des affaires sociales dans le camp de Mahama au Rwanda a aussi souligné que la pauvreté est un état passagère et que seules les études peuvent leur tirer de cet état.

 

Il est à souligner que le thème de cette journée dans ce camp de Mahama était " Le Développement de la fille est un développement durable".

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