Malgré les appels permanents au financement lancés par l’ONU et ses partenaires humanitaires, certaines crises sont financées d’une manière insuffisante, souligne le Conseil Norvégien pour les Réfugiés.
Dans son classement annuel publié ce mercredi, l’organisation place le Burundi à la quatrième position des crises les plus négligées dans le monde. Le Cameroun prend la tête du classement, suivi par la République Démocratique du Congo. La République Centrafricaine occupe la troisième position dans ce classement qui concerne l’année 2018. La négligence des politiques c’est l’autre facteur sur lequel le Conseil Norvégien pour les Réfugiés s’est basé pour faire le classement. Ceci implique le manque de volonté des parties en conflit pour protéger les droits des civils ou s’engager dans des négociations de paix ou encore le manque de volonté de la communauté internationale ou son incapacité à trouver des solutions politiques. Le manque de couvertures médiatiques suffisantes pour certaines crises fait également partie des critères pour aboutir à ce classement du Conseil Norvégien pour les Réfugiés.
Après le Burundi qui occupe la quatrième place, viennent d’autres pays comme l’Ukraine, le Venezuela, le Mali, la Lybie, l’Ethiopie et la Palestine. Le Conseil Norvégien pour les Réfugiés explique qu’il a analysé 36 crises qui ont fait fuir plus de 200 mille personnes chacune. Dans son classement de l’année dernière, le Burundi occupait également la quatrième place des crises les plus négligées du monde.