La nouvelle tension entre le gouvernement de Nkurunziza et l’ONU a été révélée par l’AFP. L’Agence Française de Presse cite une source diplomatique à l’ONU dans son article. Selon ce dernier, le Burundi menace de rompre les liens avec l’envoyé spécial des Nations Unies au Burundi.
Michel Kafando est accusé par Gitega de vouloir s’ingérer dans le processus électoral de 2020. Selon l’AFP, c’est cette nouvelle tension qui aurait poussé le Conseil de Sécurité des Nations unies à annuler brusquement une réunion sur le Burundi qui était prévue le mardi dernier.
Albert Shingiro, ambassadeur du Burundi à l’ONU, l’avait déjà annoncé en disant que le processus électoral de 2020 est une affaire interne qui relève exclusivement de la souveraineté nationale. Le Burundi ne permettra à aucun acteur étranger de s’en mêler, quel que soit son statut, avait-il confié à l’AFP.
Pour rappel, Michel Kafando ancien président burkinabé a été nommé envoyé spécial des Nations unies pour le Burundi en remplacement de Jamal Benomar. Vers la fin de l’année 2016, ce britannique d’origine marocaine est tombé en disgrâce du gouvernement de Nkurunziza qui exigea sa démission.