Burundi : Les Nouvelles de chez Nous du 5 Novembre 2020
Sécurité :
-Fermeture du marché central de Rugombo pendant un moment le matin de ce jeudi sur soupçon d’une éventuelle attaque des rebelles. La carte d’identité était exigée par les forces de l’ordre et les Imbonerakure qui le quadrillaient pour y accéder. (Source : SOS Médias Burundi)
Droits de l’homme :
-28 personnes assassinées, 29 cas d’arrestation arbitraire et d’autres violations des droits humains est le bilan dressé par ACAT-Burundi pour ce seul mois d’octobre. Cette organisation déplore que les auteurs ne s’inquiètent de rien et s’inquiète également de la situation des droits humains au Burundi. (Source : Radio Inzamba)
Justice :
-2 jeunes Imbonerakure accusés d’avoir tué un garçon de14 ans, gardien des chèvres ont été condamnés par le Tribunal de grande instance de Cibitoke une peine à perpétuité et à 20 millions de francs burundais de dédommagement à la famille du disparu. (Source : SOS Médias Burundi)
Médias :
-Le président du conseil national de la communication fait savoir que les journalistes détenteurs de la carte de presse délivrée par ce conseil sont les seuls considérés comme journalistes à partir de ce 5 novembre 2020. Nestor Bankumukunzi indique que dans le cas contraire, le journaliste sera justifié par un document attestant qu’il est reconnu par le CNC. (Source : Radio Isanganiro)
Bonne Gouvernance :
-Le directeur général de l’ISTEEBU a fait savoir dans une déclaration que l’enregistrement des naissances dans les registres d’Etat-civil est obligatoire. Il ajoute que l’ISTEEBU est la base à tout développement car disposant seule les chiffres nécessaires à la planification. (Source : La VOA)
-Des plus hautes autorités dont l’actuel premier ministre Alain Guillaume Bunyoni alors chef de cabinet civil à cette époque sont pointées du doigt dans l’attribution illicite du marché des travaux du tronçon Nyamitanga-Ruhwa en province Cibitoke. (Source : RPA)
-Les habitants du village de paix de Mutaho, province Gitega sollicitent l’intervention des élus de leur commune pour suspendre la décision de l’autorité communale les exigeant de payer une somme de 15 mille francs burundais par personne soit disant pour le compte de la sécurité. Entretemps l’administrateur réfute en bloc ces accusations. (Source : Radio Inzamba)
Société :
-Désolation chez les commerçants du marché de Kamenge qui a pris feu le 3 octobre dernier. Un mois après l’incident, aucun signe de début des travaux de reconstruction malgré les différentes déclarations des plus hautes autorités dont le chef de l’Etat lui-même et son premier ministre. (Source : Journal Iwacu)
-La pénurie du ciment s’observe en mairie de Bujumbura depuis un certain temps. La spéculation chez les commerçants qui en disposent encore s’ensuit à des prix exorbitants, s’indignent les propriétaires des chantiers. (Source : RPA)
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