Burundi : Les Nouvelles de chez Nous du 4 Novembre 2020
Sécurité :
-2 jeunes Imbonerakure accusés d’avoir tué un enfant, gardien des chèvres sur la colline Kaburantwa de la commune Buganda, province Cibitoke, ont été arrêtés par la police ce mardi. La victime a été repêchée dans la rivière Rusizi en zone Gatumba, ce mardi. (Source : SOS Médias Burundi)
-Un militaire du 32ème bataillon de Ngozi se serait tiré dessus par peur d’être torturé par ses supérieurs hiérarchiques au lieu d’une maladie mentale comme le prétendaient certains. Une grande tristesse chez ses compagnons d’arme. (Source : Radio Inzamba)
Droits de l’homme :
-2 membres du parti Cnl ont été arrêtés dimanche dernier par la police sur la colline Kivumbu en commune matongo, province Kayanza sous prétexte d’appartenir aux bandes armées. Leurs proches parlent des mobiles purement politiques. (Source : RPA)
-Au moins 42 personnes ont été tuées dans une période d’un mois dans différents coins du pays dont 24 corps repêchés dans la rivière Rusizi dans les provinces de Bujumbura, Bubanza et Cibitoke. Me Janvier Bigirimana s’inscrit en faux contre les différentes déclarations de l’autorité publique faisant état de la bonne sécurité qui prévaut sur tout le territoire national. (Source : Radio Inzamba)
Politique :
-Dans son discours depuis Malabo en République guinéenne, le président burundais Evariste Ndayishimiye a sollicité la solidarité économique aux africains. Selon lui, le problème de l’Afrique est d’avoir été soumis par le colonisateur son mode de gouvernance. (Source : Journal Iwacu)
-Adoption d’une résolution portant levée de sanctions prises contre le Burundi depuis 2015 ce mercredi par le Conseil permanent de l’Organisation de la Francophonie, OIF. (Source : SOS Médias Burundi)
Bonne Gouvernance :
-Le personnel de l’aéroport international Melchior Ndadaye dit ne pas être informé sur les nouvelles directives de travail en rapport avec les mesures du covid-19 à 3 jours de la réouverture de l’aéroport fermé depuis plus de 7 mois à cause de la pandémie. (Source : RPA)
Société :
-Certains habitants de la province Karusi dénoncent des expropriations à caractère politico-ethniques. En cause, 240 hectares octroyés par le gouvernement de la 2ème République en 1985 a des tutsis émigrés des provinces Bururi et Muramvya baptisés ‘’abagamba’’. Tous leurs champs ont été détruits par des Imbonerakure sous le silence complice de l’autorité. (Source : SOS Médias Burundi)
Monitoring des Médias par la RPA