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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Reprise de phénomènes d’enfants en situation de la rue et mendicité à Gitega et Ngozi.

La mesure de  ramener dans leurs collines d’origine les mendiants et enfants de  la rue a Ngozi n’a duré qu’une semaine à peine. Les mendiants et enfants de la rue affirment qu’ils n’avaient pas d’autre alternative vue la pauvreté qui mine la société. A Gitega, le phénomène d’enfants de la rue reprend timidement.

Dans différents quartiers de la ville de Ngozi, on peut y observer des va et vient des enfants et adultes mendiants. Ils sont réapparus à peine une semaine après  être arrêtés et conduits dans leurs collines d’origine. Ces enfants et mendiants indiquent qu’ils  ne pouvaient pas résister  face à l’extrême pauvreté dans laquelle se trouvent leurs familles dans les villages d’origine. « Les enfants de la rue et les mendiants  sont de retour dans la ville de Ngozi. Ils sont retournés  une saamine après  la rafle qui a été menée contre eux. Ils sont surtout  visibles en grand nombre au quartier Kigarama, en bas de la banque BCB. On peut les voir également au marché et au parking. Ils disent que leurs familles font face à une extrême pauvreté. Elles n’ont rien à faire et n’ont rien à manger. Ils disent également qu’ils ont été jetés dans les familles sans aucune assistance pour les aider à mener leur vie. Au lieu de voler dans les villages, ils sont retournes mendier en ville », raconte une source.

 

Ces enfants ne sont pas en bon terme avec  tout le monde. Ils sont accusés notamment d’actes de vol. « Ils font des actes  pas du tout  louables. Tenez par exemple! Vendredi passé  vers le soir, j’ai acheté 50  kg de banne verte. Je les ai donnés à un des enfants pour qu’il les transporte chez moi. Mais, il a disparu avec ces bananes vertes », ajoute- t- elle.

Les activistes de droits humains dans cette province du nord du pays trouvent que le gouvernement n’a pas bien préparé  ce programme de lutte contre les phénomènes d’enfants de la rue et mendicité. Pour eux, il fallait que le gouvernement prenne des mesures d’accompagnement entre autre l’apprentissage des métiers et l’octroi du capital pour commencer un métier.

Reprise timide du phénomène à Gitega.

Après près d’un mois, les enfants en situation de la rue réapparaissent dans la ville de Gitega. Toutefois, ils sont moins nombreux comparativement aux dix derniers mois où ils s’évaluaient à cent cinquante. Actuellement, ils sont compris entre 20 et 30. Ils se cachent sans cesse des policiers et se déplacent à deux ou trois au maximum. Ils sont présents devant les restaurants, au marché et dans les rues.

Vers la fin de l’année dernière, l’administration provinciale à Gitega avait pris la décision de les ramener dans leurs familles. Une centaine d’entre eux a été acheminée au centre de formation de métiers de Songa. Elle y a séjourné près de dix mois en train d’appendre leurs droits et de subir une formation patriotique.  Ces enfants en situation de la rue ont également été formés dans de petits métiers comme la fabrication de pains et beignets.

Dans les jours suivants, le gouvernement a pris la mesure de chasser dans toutes les villes du pays les enfants en situation de la rue et les mendiants. Ainsi, la police à Gitega a alors procédé à l’arrestation des dizaines d’enfants qui avaient boycotté le centre de Songa et les a détenus au camp de la police avant de les ramener dans leurs familles. Les deux opérations ont permis l’absence de ces enfants dans la ville de Gitega pendant un certain temps. 

Actuellement, les habitants de la ville de Gitega s’inquiètent de la réapparition de ce phénomène d’enfants de la rue. Inquiétudes fondées sur les mauvaises pratiques de ces enfants dont le vol, l’intimidation aux passants tard la nuit, la consommation de la drogue et autres. Ces habitants demandent à la police de poursuivre l’action de les chasser de cette ville.

Retour des commissionnaires dans le commerce du bétail à Gitega.

L’abattage des ruminants domestiques  se fait normalement dans différents abattoirs reconnus des communes de la province de Gitega. Le marché du bétail étant toujours fermé,  les commissionnaires ont refait surface dans le commerce de ces animaux.

Depuis l‘autorisation de reprendre l’activité d’abattre les animaux ruminants domestiques tels que les vaches, chèvres et moutons, l’activité se poursuit normalement dans les abattoirs de différentes communes de la province de Gitega. Les communes de Gitega et Bugendana excellent dans l‘abattage de bovins.

Par ailleurs, l‘activité a été accélérée plus qu’avant l’apparition de la fièvre de la vallée du Rift. La raison serait consécutive à la saison de récolte et à la période de plusieurs festivités organisées durant l’été tandis que la mesure de mise en quarantaine de ces animaux à abattre n’est plus respectée.

Toutefois, l’évidence est que le marché du bétail de Gitega qui rassemblait du bétail en provenance des provinces limitrophes ou encore de la Tanzanie n’a pas encore rouvert. Une situation qui a favorisé les commissionnaires dans ce commerce du bétail. Ces derniers avaient pourtant été chassés de ce métier avant que ledit marché ne ferme. Actuellement, ce sont plutôt eux qui sillonnent les collines pour repérer les ruminants à mettre sur le marché.  En cas d’entente sur le prix, les animaux  achetés sont directement acheminés à l’abattoir. Le transport par  véhicules est également préconisé en cas de besoin.  Il s’agit des voitures qui ont été transformées en véhicules de transport de marchandises. Ces voitures ne transportent qu’une seule grosse vache et à la limite deux maigres vaches.

La santé des commerçants menacée par l’accumulation des ordures au marché de Cotebu

Les commerçants du marché de Cotebu situé en zone Ngagara, de la commune Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, sont menacés par des odeurs nauséabondes provenant du  dépotoir de ce marché plein d’immondices. Craignant d’attraper les maladies liées au manque d’hygiène,  ils réclament que ces ordures soient dégagées le plus tôt possible.

Depuis près deux mois, il n’y a pas eu de vidange du dépotoir du marché de Cotebu. Les ordures se sont tellement accumulées qu’elles se sont déversées aux alentours de ce dépotoir que même les commerçants ne trouvent plus où mettre les pieds. « Les mouches pullulent de partout à cause des immondices qui sont éparpillées par terre étant donné qu’il n’y a plus de place pour jeter les déchets dans ce dépotoir trop plein », se lamente un commerçant contraint d’y travailler pour gagner sa vie.

Ces commerçants s’étonnent de voir une telle insalubrité régner dans ce marché de Cotebu alors qu’ils payent régulièrement les taxes mais que les autorités habilitées ne font rien  pour assurer la propreté et dégager ces immondices.

Voyant que leur santé est menacée par cette insalubrité, ces commerçants demandent que ces immondices soient enlevées dans l’immédiat.

La rédaction de la RPA  n’a pas pu joindre  Jimmy Hatungimana, le maire de la ville de Bujumbura, pour qu’il s’exprime sur ce sujet.

La colère gronde chez les conducteurs de motos et tricycles

Grognes chez les conducteurs de taxi-motos et tricycles suite à la mesure qui interdit l’approvisionnement en carburant dans les bidons et réservoirs de carburant. Ils demandent au gouvernement de revoir la mesure, d’autant plus que les stations qui devaient leur servir peuvent passer une ou deux semaines sans disposer de carburant.

Les transporteurs des personnes à bord de motos et tricycles sont dans une indignation  sans précédent. C’est depuis qu’une mesure, leur interdisant d’être servis en carburant dans les bidons et réservoirs de carburant démontés de leurs motos auprès des stations-services, ait été prise.

« Nous ne savons pas comment nous allons pouvoir survivre étant donné que les stations désignées pour nous servir peuvent passer plusieurs jours sans disposer  d’aucune goûte de carburant », se lamente un des conducteurs assurant le transport dans la ville de Bujumbura.

Ces conducteurs de taxi-motos demandent au Maire de la ville de Bujumbura d’annuler cette mesure et leur permettre d’accéder partout. Car selon eux, ils vont mourir de faim avec leurs familles s’ils ne peuvent pas gagner leur vie.

Non seulement ces motards plaident pour l’annulation de toutes ces mesures qui handicapent l’activité qui assurait leur survie, mais aussi pour la résolution du problème relatif à la pénurie du carburant.

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