Rumonge : Accusations de corruption au Tribunal de Grande Instance
Le Tribunal de Grande Instance de Rumonge fait l'objet de vives critiques de la part des habitants de la province, qui dénoncent des retards injustifiés dans le traitement des affaires, particulièrement celles liées aux litiges fonciers. Les juges sont accusés d'invoquer le manque de moyens de déplacement comme prétexte pour solliciter des pots-de-vin.
Sept affaires civiles récentes ont mis en lumière les pratiques douteuses au sein du tribunal. Selon une source proche du dossier, ces affaires devraient être entendues en audience foraine les 3 et 4 septembre, mais aucune suite n'a été donnée jusqu'à présent.
Un plaignant, sous couvert d'anonymat, affirme : « Le manque de moyens de déplacement est un faux prétexte. En réalité, moyennant de l'argent, ces juges deviennent facilement influençables, tout comme leurs décisions. » Il explique que cette situation est exploitée tant par ceux qui craignent de perdre leur procès que par ceux qui souhaitent simplement accélérer la procédure.
Ces allégations de collusion entre juges et parties au procès jettent un doute sérieux sur l'impartialité des décisions rendues par le tribunal. La confiance des citoyens envers l'institution judiciaire s'en trouve fortement ébranlée.
Les habitants de Rumonge appellent la ministre de la Justice à prendre des mesures concrètes pour doter les tribunaux des ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Ils estiment que l'absence de moyens adéquats pénalise injustement les justiciables.
La ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Domine Banyankimbona, n'a pas encore réagi officiellement à ces allégations.