Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

HRW trouve les charges contre le président de l’APRODH infondées

août 29, 2014 3689
Rate this item
(0 votes)

Le pouvoir de Bujumbura cherche à faire taire tous ceux qui osent la critiquer. C’est la position de Human Rigth Watch par rapport à l’emprisonnement du président de l’APRODH. Dans une vidéo réalisée sur Pierre Claver Mbonimpa et sortie ce 28 août 2014, cette organisation demande la libération immédiate de ce défenseur des droits humains.

Human Rigth Watch considère que les infractions reprochées à Pierre Claver Mbonimpa ne sont pas fondées et ne constituent en aucun cas des infractions pénales. Carina Tertsakian, chercheur sur le Burundi à HRW apprécie le degré de soutien de la population burundaise au président de l’APRODH. Human Rigth Watch qualifie l’emprisonnement de Mbonimpa de répression du gouvernement burundais à l’endroit de tous ceux qui osent critiquer le pouvoir. Pierre Claver Mbonimpa a été arrêté le 15 mai 2014 à l’aéroport international de Bujumbura. Après une nuit au cachot de la police judiciaire à Jabe avant d’être transféré à la prison centrale de Mpimba le 16 mai. Le tribunal de grande instance et la Cour d’appel de Bujumbura ont rejeté la demande de sa mise en liberté provisoire, une requête formulée par les avocats de Mbonimpa qui s’appuient sur le circulaire du ministre de la justice et le code de procédure pénale quant aux cas des détenus âgés de plus de 60 ans et atteints de maladies chroniques, ce qui est le cas pour Mbonimpa.    

Du côté des organisations de la société civile engagées dans la campagne de libération de Pierre Claver Mbonimpa, elles demandent au gouvernement d’ouvrir des enquêtes quant aux allégations de présence de groupes armés en formation paramilitaires en RD Congo. Pour ces organisations, personne ne devrait être emprisonné pour avoir demandé des enquêtes sur tout ce qui pourrait menacer la sécurité des Burundais. Eularie Nibizi qui s’exprime au nom des organisations de la société civile demande aux magistrats et aux juges d’être indépendants dans le procès de Mbonimpa. Déclaration faite en ce 15ème Vendredi Vert, un mouvement entamé par la société civile en guise de soutien au président de l’APRODH.

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 1484 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech