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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le sucre, une denrée rare à Rutana pourtant siège de l’usine de sa production

avril 08, 2020 758
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Le sucre de la Sosumo se fait de plus en plus rare en province Rutana. Les habitants indiquent qu’ils peuvent passer une semaine sans avoir cette denrée et une fois disponible, elle s’achète à un prix exorbitant. Ces citoyens demandent à la Sosumo de sortir de son silence et résoudre ce problème.

Le sucre est devenu rare comme de l’or au chef-lieu de la province Rutana. Là où il est disponible s’achète à un prix élevé. L’un des acheteurs témoigne. « Nous, les habitants du chef-lieu de la province Rutana, venons de passer plus de quatre jours sans trouver du sucre. Il est vendu en cachette. Celui qui le possède, on dirait qu’il a de l’or. Ce lundi, on l’a cherché partout dans tous les boutiques mais en vain. Nous demandons qu’il soit disponible au moins à un prix élevé par kilogramme pour avoir de quoi donner à nos enfants ».

 

Là où il est disponible, le sucre s’achète entre 3500 et 4000 francs burundais le kilogramme. Par exemple, tu ne peux pas avoir le kilogramme à moins de 4000 francs en commune Giharo. Le seul endroit où le sucre est disponible à un prix normal est chez les sœurs Thérèse de Rutana. Là aussi, les gens se bousculent à la recherché de cette denrée.

 

Pour le moment, les habitants de Rutana demandent à l’usine Sosumo d’arrêter ses discours inutiles et de leur donner des explications sur cette pénurie du sucre. « Nous demandons à l’usine Sosumo de revoir la distribution du sucre. Sosumo se contente de dire que le sucre est disponible alors que ce n’est pas le cas. Nous ne voulons plus de ces discours. Qu’elle mette en application ce qu’elle dit. Ce n’est pas facile pour nous, les parents, de dire à nos enfants que le sucre de Sosumo est indisponible », se lamente un parent.

 

Pour pallier à cette pénurie, certains des parents ajoutent du miel dans le thé afin que leurs enfants le prennent avant d’aller à l’école. Une pratique qui n’est pas à la portée de toutes les familles car un kilogramme de miel coûte 8000 francs burundais.

 

Contacté à ce propos, Jean-Pierre Nzobandora, le chargé de la distribution du sucre à l’usine Sosumo, son téléphone était éteint.

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