La défense de Pierre Claver Mbonimpa demande le report du procès du président de l’APRODH. Un procès prévu demain jeudi. La défense justifie cette demande de report par la dégradation de l’état de santé du président de l’APRODH. Cette demande a été formulée dans une correspondance adressée au Tribunal de grande instance de Bujumbura.
Dans cette conférence de presse, la défense de Pierre Claver Mbonimpa annonce qu’elle a adressé une correspondance au Tribunal de grande instance pour signifier que suite à l’état de santé de leur client, il n’est pas capable de comparaître comme prévu ce jeudi, précise Maître Antoine Nzobandora, un des avocats de la défense.
Et pour Maître Fabien Segatwa, aussi avocat de Pierre Claver Mbonimpa, la requête adressée au Tribunal de grande instance sera prise en considération car étant reconnu par la loi.
En outre, la défense de Pierre Claver Mbonimpa indique ne pas comprendre pourquoi la présence d’un grand dispositif de policier à l’hôpital où Mbonimpa est alité. Pierre Claver Mbonimpa a été emprisonné accusé d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure du pays.
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture en France plaide pour la libération provisoire de Pierre Claver Mbonimpa. Clément Boursin, chargé de l’Afrique à l’ACAT-France se dit préoccupé de la santé du président de l’APRODH. Il demande un procès équitable et impartial et recommande à l’Union Européenne et autres diplomates présents à Bujumbura, de suivre de près le déroulement du procès.
L’ACAT-France a lancé un appel urgent au président Nkurunziza à travers une correspondance où il demande la libération provisoire du président de l’APRODH ainsi que la tenue d’un procès qui respecte les droits de la défense de l’accusé.