Arrêté ce vendredi 29 Juin 2018, Amissi HAKIZIMANA était recherché depuis sa mise à pieds, le 22 Juin par des cadres du SNR. Il a été aussitôt conduit au bureau du service national de renseignement situé nonloin de la Cathédrale Régina Mundi comme l'ont témoigné certains travailleurs de la SOBUGEA.
Parallèlement, le reste du personnel de la SOBUGEA a sorti un préavis de grève qui commencera le 9 Juillet prochain.
Ce personnel accuse son employeur, le Général de Brigade Télésphore IRAMBONA : ‘’ La suppression des annales et primes de fidélité en les obligeant de rembourser celles déjà acquises. Suite à cette décision, certains travailleurs ne sont plus rémunérés, l'affiliation illégale à la mutuelle de la fonction publiqu, les sanctions prises contre deux de leurs représentants, à part Amissi HAKIZIMANA, premier secrétaire du syndicat sanctionné par une mise à pied de 15 jours, un autre membre du syndicat, Mireille HARERIMANA, a été suspendu ce jeudi 28 Juin, pour une période de 10 jours.’’
Selon les travailleurs de cette entreprise, cette mesure a été prise en violation de l'article 282 du code du travail et des travailleurs qui stipule que les responsables des syndicats à tous les niveaux, ne peuvent pas faire l'objet de poursuites judiciaires ou administratives, pour avoir revendiqué les droits syndicaux leur reconnu par la loi. Ils accusent aussi la Direction de leur avoir refusé à maintes reprises une autorisation de la tenue des réunions syndicales.
Enfin, les travailleurs de la SOBUGEA disent qu'ils sont disposés aux négociations mais imposent d’abord l’annulation des mises à pieds de leurs leaders syndicaux. Au cas contraire, selon ce personnel, la grève risque d'être indéterminée.