Chaque militaire prêt pour le déploiement en mission de maintien de la paix doit désormais signer une fiche de collecte qui fait office d’acte d’engagement. Des fiches confectionnées par le service G3 de l’armée. Sur cette fiche : la date, le grade, le nom, le prénom et le numéro matricule du militaire qui s’engage au paiement de cette somme qui sera versée sur le compte numéro3302/247ouvert à la banque centrale, au nom du ministère de la défense nationale et des anciens combattants.
Faute de paiement, le militaire y sera contraint par toutes les voies dont le recouvrement forcé. Le militaire s’engage en outre de déposer lui-même le bordereau de versementdans les mains du comptable du ministère de la défense nationale.
Ces cotisations, selon certains militaires, entretiennent le flou au sein de l’armée du moment que le service G3 n’a pas encore notifié les militaires concernés par cette mesure. Ces derniers se demandent si cette contribution concerne les missions de maintien de la paix de l’AMISOM, pour le compte de l’Union Africaine en Somalie, ou celles des Nations-Unies en République Centrafricaine, MINUSCA en sigle. Les autres pensent que ces cotisations ne concernent que des militaires qui vont dans des missions d’observation de l’Union Africaine et des Nations-Unies, pour qui la rémunération est tout au moins meilleure que celles de l’AMISOM et de la MINUSCA.
Au cas contraire, les militaires qui vont dans les missions de maintien de la paix de l’Union Africaine en Somalie et dans les missions des Nations-Unies en République Centrafricaine vont seulement recevoir sur leur compte une somme ne dépassant pas 162 USD par mois au lieu des 662 USD, suite à cette cotisation forcée.