Six mille briques ont été déjà fabriquées par les élèves burundais réfugiés au camp de Nakivale en Ouganda. Cinq jours ont suffi pour les fabriquer, mais les élèves craignent la pluie qui tombera incessamment. 

 

Les maçons qui encadrent les élèves affirment que ces briques suffiront pour la construction d’une école. Yves Irakoze, président d’une association d’élèves burundais réfugiés à Nakivale, espère qu’avec les promesses de certains bienfaiteurs la construction sera bientôt terminée : « Notre priorité est de commencer la construction pour ne pas voir nos briques abîmées avec la pluie qui approche. Nous lançons un appel à ceux qui le peuvent de nous soutenir car ces salles de classe serviront pour notre avenir et aussi pour nos cadets », précise le jeune réfugié. 

 

D’après ce représentant d’élèves réfugiés, il leur manque des moyens pour payer les maçons et acheter les tôles. « Il est urgent pour nous d’élever les murs. Et cela nécessite une participation des maçons et nous n’avons pas de quoi leur payer. Aussi, après l’élévation des murs on doit mettre des tôles. Tout cela demande des fonds », ajoute Yves Irakoze.

 

Ces salles de classe serviront essentiellement à l’enseignement de langue anglaise, langue officielle de l’Ouganda, et qui constitue un handicap pour les jeunes réfugiés Burundais qui veulent suivre des cours dans des écoles ougandaises ou les demandeurs d’emploi.