L’inaccessibilité des données, le manque d’encadrement et le manque de financement font parti des principaux défis rencontrés au cours des recherches sur le Burundi, signalent ces chercheurs. Ces derniers précisent qu’il est parfois difficile de trouver une maison d’édition appropriée à la fin des recherches. Des projets de recherches qui sont parfois rejetées par les éditeurs, soulignent-ils.
Certaines recherches sont confrontées à la censure de l’autorité burundaise qui estime qu’elles ne cadrent pas avec la politique du pays. Par peur, certains chercheurs procèdent à l’autocensure, ajoutent-ils.
Ce mercredi 03 juillet, au centre des débats, figurent, entre autres, les atouts linguistiques de l’exil, la crise politique, la situation économique au Burundi et la coopération universitaire belgo-burundaise.
Les trois premières conférences du Réseau de Recherche sur le Burundi se sont tenues à Gand, Bruxelles et Anvers respectivement en 2015, 2017 et 2018.