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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Colonel Baratuza affirme que l'Adjudant Eddy Claude Nyongera s'est suicidé

octobre 03, 2016 2754
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L'armée burundaise a confirmé les propos du porte-parole de la police sur la mort de l'Adjudant Eddy Claude Nyongera, c'était lors de la conférence publique des porte-paroles des institutions vendredi dernier. Le porte-parole de l'armée a précisé que le sous-officier Nyongera s'est suicidé et était poursuivi pour collaboration avec des bandes armées. Le porte-parole de l'armée s'est également exprimé sur les emprisonnements, les disparitions forcées et les désertions des militaires.
 
Dans cette conférence publique des porte-paroles des institutions, le Colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de, a « éclairé » l'opinion sur les circonstances des poursuites judiciaires civile ou militaire contre un militaire. « Quand un militaire commet une faute avec d'autres personnes qui ne sont pas des militaires, il est poursuivi dans les juridictions ordinaires parce qu'il est avec des personnes qui ne peuvent pas être poursuivies par des juridictions militaires » a expliqué Baratuza. 
 
Sentant que les questions des journalistes s’intéressaient particulièrement sur le cas de l’Adjudant Eddy Claude Nyongera, le porte-parole de l'armée a confirmé le « suicide » comme raison du décès du sous-officier, comme l’avait déclaré son homologue de la police nationale. 
 
Le Colonel Baratuza a également déclaré que l'arrestation de l'adjudant Nyongera était « régulière ». Le porte-parole de l’armée est sorti du mutisme deux semaines après l'horrible assassinat du sous-officier dans les locaux du service national des renseignements le 14 septembre 2016. Il parle de poursuites pour atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat dont faisait l’objet l’Adjudant Nyongera. « Son arrestation a été régulière parce qu'il y avait un mandat émis par le Procureur en Commune Mukaza pour atteinte de la sûreté intérieure de l'Etat. Il était avec des policiers et civils dans cette mission », fait savoir le porte-parole de l'armée deux semaines après la mort du sous-officier.
 
« Il a répondu à ce mandat, le déroulement des faits, je n'y reviens pas car le porte-parole de la police en a parlé suffisamment » a indiqué le Colonel Baratuza, rejoignant ainsi les propos de Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police qui a annoncé le « suicide » du sous-lieutenant.
 
Le Service national des Renseignements, pointé du doigt dans cet assassinat, est toujours dans un silence absolu. Le porte-parole de la police, sous tutelle du Ministère de la sécurité publique, a étonné plus d’un en affirmant qu’il parle aussi pour la police présidentielle. « Je représente tout le travail de la police. Je parle au nom de tous ceux qui portent la tenue policière », a tenté d’expliquer Pierre Nkurikiye. Pourtant, le SNR dépend directement du Président de la République et non du Ministère de la sécurité publique.
 
Au cours de la conférence, le Colonel Gaspard Baratuza, Porte-parole de l'armée a aussi nié les actes d'enlèvement des militaires par la police et le Service national des Renseignements.
 

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