Une dette colossale du gouvernement paralyse les activités à l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore
Une grosse dette qui s’élèverait à des milliards de francs burundais, c’est ce que le gouvernement doit à l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore. Cette dette perturbe la réalisation de plusieurs activités à cet hôpital.
Un montant de plus de trois milliards deux cent millions de francs burundais est la dette que le gouvernement doit à la Clinique Prince Louis Rwagasore. Notre source à cette clinique indique que ce montant s’est accumulé parce que le gouvernement tarde à payer les factures pour la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans, les femmes qui accouchent et les indigents.
« Le gouvernement a une part de responsabilité dans la crise financière de cet hôpital. Ce dernier paie les salaires du personnel sauf un petit nombre ne dépassant même pas dix employés. Vous comprenez que le directeur doit d’abord trouver les salaires du personnel et va manquer de l’argent pour la réalisation de certaines activités », explique notre source.
Les mêmes informations précisent également que suite à cette somme colossale que le gouvernement doit à cette clinique, plusieurs activités, dont l’achat des médicaments, ne sont pas facilement réalisables. « Les hôpitaux qui enregistrent un tel manque à gagner ne peuvent pas réaliser les projets prévus. Les médicaments manquent, le remplacement des objets endommagés est quasiment impossible. L’hôpital doit contracter beaucoup de crédits. Par exemple, La clinique doit une somme de quatre-vingt-treize millions à la CAMEBU. Tous ces problèmes arrivent parce que le gouvernement n’a pas payé ses dettes ».
Le personnel de la Clinique Prince Louis Rwagasore demande au gouvernement de payer la totalité de la dette qu’il doit à cette clinique pour que la qualité des soins soit améliorée.