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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

De l’insalubrité signalée à l’Université du Burundi.

Depuis plus de quatre mois, il s’observe une  insalubrité dans les enceintes du campus Mutanga  de l’université du Burundi. Les toilettes sont très sales et des mouches y pullulent. Les étudiants craignent d’attraper les maladies des mains sales.

Les latrines en état lamentable  au campus de Mutanga sont  surtout celles des facultés d’Economie et celles de la faculté des lettres et sciences humaines. Les étudiants de ce campus indiquent ils n’ont pas où se soulager car leurs latrines sont très sales. Ce sont des mouches qui les accueillent lorsqu’ils entrent dans ces latrines. L’un des étudiants témoigne. « On a des latrines qui sont trop sales. Toute une journée peut se passer sans qu’on les nettoie. Ce sont les mouches et des déchets qui s’y observent. On ne peut pas avoir un espace où mettre le pied. A vrai dire, on va attraper des maladies. C’est très dommages », se lamente un étudiant.

En plus de cette insalubrité, certaines infrastructures sont abimées dont certaines salles de classes qui n’ont ni portes ni  fenêtres. « Il y a des infrastructures qui sont en mauvais état. Par exemple, celle de la faculté des sciences humaines.  Certaines salles  n’ont pas de fenêtres  et d’autres n’ont pas de portes. Dans ce campus,  il y a même des chambres qui sont très sales. Franchement, ce n’est plus la même université d’autrefois qui était renommée comme une école d’excellence. C’est très honteux », ajoute cet étudiant.

Les étudiants de ce campus demandent aux personnes habilitées de trouver une solution à cette problématique de l’insalubrité car si rien n’est fait dans l’immédiat, ils vont attraper les maladies de mains sales. Ils demandent également que les bâtiments endommagés soient réhabilitées.

A ce propos, la rédaction a contacté Sanctus NIRAGIRA, Recteur de l’université du Burundi,  et après avoir appris l’objet de l’appel, il l’a raccroché.

La route Bujumbura-Rumonge toujours en attente de réhabilitation.

Les usagers de la route nationale numéro 3 communément  appelée Bujumbura –Rumonge  s’inquiète de la dégradation continuelle de cette infrastructure. La route est jonchée de nids de poules. Une situation qui est aggravée  par la montée  des eaux du Tanganyika  qui rongent les bordures de la route. Le trajet  Bujumbura –Rumonge  qui,  jadis, se  faisait en moins d’une heure se fait aujourd’hui en quatre heures.

Avant 2015, la route nationale numéro 3 reliant la ville de Bujumbura au sud du pays, commençait déjà à se dégrader.  Mais la dégradation de cette   infrastructure routière s’est accélérée depuis l’année 2015.

Difficile de trouver   actuellement une petite distance sans nids de poule le long de cette route.   Avec la montée des eaux du    lac Tanganyika qui longe cette route, la situation s’est empirée. «Cette route est menacée  par les eaux du lac Tanganyika et des nids de poule », précise un usager 

Habituellement, les usagers de cette route indiquent qu’il faut moins d’une heure pour faire le trajet   Bujumbura –Rumonge.    Actuellement,  il faut  au moins 4 heures pour  faire ce  même trajet  de 70 km. « Lorsque la route était encore en bon état, un véhicule qui roule à grande vitesse faisait le trajet en 45min ou 1heure pour quelqu’un qui roule moins vite. Mais aujourd’hui il faut 4 heures pour faire le trajet Bujumbura –Rumonge », ajoute cet usager.

Depuis un certain temps,  il y a des signes qui montrent que les travaux de réhabilitation pourraient démarrer d’ici peu même si certains   usagers restent pessimistes. Selon eux, plusieurs rendez-vous  pour le démarrage des travaux  de réhabilitation de la RN 3 ont été fixés    sans jamais     être respectés. Lors de la conférence publique animée le 25 juin dernier par les portes paroles des institutions, Jeanne MUKENGURUKA,  porte-parole du ministre des travaux public avait indiqué que les travaux de réhabilitation du tronçon GITAZA- RUMONGE, une distance de 45 km, allaient débuter au mois d’août. Les usagers de cette route indiquent qu’ils ont été signifiés que les travaux débuteront le 9 août.

 Selon ces mêmes sources, C’est l’entreprise Sogea- Satom   qui a   gagné le marché de réhabilitation.

La population et l’administration à la base à Gatumba tentent de se protéger contre de nouvelles inondations de la Rusizi.

Des travaux de protection pour que la rivière Rusizi n’inonde pas encore les ménages de Gatumba sont en cours. Ces travaux sont exécutés  par les habitants de la zone Gatumba en compagnie des administratifs à la base. La population trouve toutefois ces travaux insuffisants. Elle estime que seules les constructions   durables  pourront empêcher l’eau de déborder.

Pour éviter d’éventuelles nouvelles inondations causées par le  débordement de la rivière Rusizi, les habitants de la zone Gatumba  en collaboration avec les administratifs à  la base  essaient de renforcer les berges de la rivière Rusizi.

Selon les informations en provenance de Gatumba, les administratifs à la base et la population locale effectuent des travaux communautaires sur la rivière Rusizi tous les samedis. Les administratifs apportent des sacs  que la population remplit de terre et les place sur les berges de la rivière afin d’empêcher  que les eaux de cette rivière n’envahissent encore leurs quartiers.

Toutefois, notre source  estime ces travaux inefficaces. Il faudrait construire plutôt des  digues, a –t- elle poursuivi. « Ils sont en train de protéger les berges de la rivière Rusizi pour empêcher l’eau de déborder.   Mais, ce n’est pas suffisant car la Rusizi est presque  restée au même niveau. D’un moment à l’autre,  elle peut inonder nos maisons si la pluie venait à s’intensifier. Pour nous,  le gouvernement devrait aménager les rives de la Rusizi en enlevant le sable et n y érigeant une digue de façon que l’eau ne puisse plus déborder et atteindre les habitations ».

Dans cette zone de Gatumba, plus de 1400 ménages ont été  touchés par les dernières inondations survenues durant le  premier semestre de cette année en cours. 

Ceux qui ont été beaucoup plus touchés, ayant des maisons dans des parcelles jusque-là inondées, vont être délocalisés. Le gouvernement prépare leurs nouvelles habitations. Les autres pouvant continués à vivre dans leurs parcelles  seront aidés dans la réhabilitation de leurs maisons.  Selon les habitants de Gatumba, la réhabilitation en question consiste à leur construire  des colonnes et ils  mettront des tentes. Tous les sinistrés sont toujours  regroupés dans un site.

La rivière Kamesa menace toujours les infrastructures tout autour.

Les infrastructures situées  au bord de la  rivière Kamesa sont menacées par l’effondrement des berges de cette rivière. La population  riveraine demande la protection de ces berges et la réhabilitation du pont de cette rivière.

Parmi les infrastructures les plus menacées par l’effondrement des berges de la rivière Kamesa figurent  le centre   WALLIS  appartenant à l’Eglise Catholique et les chantiers des particuliers qui sont, pour le moment, abandonnés. « Il y a des chantiers qu’on a délaissés.   Il y une maison récemment  construite et il y a aussi des maisons qui sont au-dessus d’un abîme qui appartiennent au centre  WALLIS  de l’église Catholique. Il y a aussi plusieurs  maisons qui sont menacées », raconte un habitant de Kamesa

Par ailleurs,   certains  habitants riverains  de cette rivière ont déjà déménagé et la circulation des véhicules  et des  biens est devenue quasi inexistante  sur la route nationale numéro 7. « La circulation vers  Kamesa 1 est impossible. Ceux qui ont des véhicules ne les emmènent plus chez eux. Il est difficile de déplacer un malade  et une femme enceinte vers  l’hôpital. On est obligé de contourner pour l’emmener dans  les structures  sanitaires  et il arrive étant très fatigué. Les autres ont déménagé. Les camions ainsi que de petits véhicules ne passent plus sur ce pont. Il en est de  même pour une moto. La route  est abîmée », a poursuivi notre source.           

 Les habitants de la zone Musaga demandent  que les berges de cette rivière et son pont détruit soient réhabilités.

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