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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura, les véhicules cèdent la place aux piétons.

La pénurie du carburant a changé l’image de la ville de Bujumbura. Pendant les heures de pointes, plus d’embouteillages mais on observe aujourd’hui des foules de gens qui se déplacent à pied. Par conséquent, cela entraine le mauvais rendement car la majorité des travailleurs enregistre des retards répétitifs au service et ceux qui y arrivent  à temps ne travaillent pas suite à la fatigue causée par de longs trajets effectués à pied.

La pénurie du carburant a paralysé presque toutes les activités en mairie de Bujumbura. Certains habitants de la ville qui se sont entretenus avec la RPA indiquent que l’image habituelle de la mairie de Bujumbura a visiblement changé. « Aujourd’hui, il est difficile de distinguer les jours ouvrables des jours fériés. Il n’y a pas d’embouteillages comme on avait l’habitude de le constater. Les véhicules sont peu nombreux. Toutes les activités en ville sont presque paralysées. C’est dommage », a indiqué une source. 

Aujourd’hui, des gens se rendent ou rentrent du travail à pied pour éviter de perdre du temps sur les files en attente de bus de transport qui n’arrivent pas. Cet habitant de la mairie de Bujumbura précise que là où il s’observait souvent des embouteillages surtout pendant les heures de pointes s’observe aujourd’hui des foules de gens qui se déplacent à pied car les véhicules qui devraient les transporter manquent de carburant. « Ils sont déjà habitués  à cette situation. Il n’y a pas beaucoup de gens qui perdent  leur temps sur les files d’attentes comme ils le faisaient ces derniers jours. Ils se déplacent en masse dans presque toutes les routes de Bujumbura. En les voyant marcher sur la route Rumonge par exemple, on croirait aux temps des manifestations. Ils sont très nombreux à parcourir de longues distances. Certains vont jusqu’à Ruziba ou à Nyabugete   en provenance du centre-ville. Des mamans et des élèves sont déjà habitués à cette situation. D’autres prennent la route numéro 7 qui passent en face de la cathédrale et marchent en masse jusqu’à Musaga », a ajouté notre source.   

La situation est pareille pour les habitants du nord de la capitale économique Bujumbura. Certains employés qui prennent encore les bus de transport en commun prennent deux heures d’avance pour arriver à temps au service. Quant à ceux qui y vont à pied, ils y arrivent le plus souvent épuisés et ne travaillent pas comme il faut selon toujours cet habitant de la marie de Bujumbura. « Ils ne travaillent pas correctement suite à la fatigue causée par de longs trajets qu’ils effectuent à pied. Les employeurs sont déjà habitués aux retards répétitifs de leurs employés. Certains se présentent au service à 8 heures ou à 8 heures 30 minutes alors que le travail commence toujours à 7 heures 30 minutes ».

cette fatigue ne permet pas d’avoir des rendements escomptés. Et quant à la cotation du personnel, ces habitants de Bujumbura font savoir que les employeurs vont voir comment alléger les sanctions car les employés ne sont en aucun cas responsables de cette situation.

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