Les burundaises qui s’étaient rendues en Arabie Saoudite à la recherche de l’emploi sollicitent l’intervention du Gouvernement burundais pour rentrer. Ces dernières indiquent qu’elles sont maltraitées, tuées et n’ont même pas de ticket pour retourner au Burundi.
Cette fille affirme qu’elle a été engrossée par un partenaire commercial de sa tante au Burundi. Après avoir refusé d’admettre qu’il était le père de l’enfant, la fille, qui résidait jusqu’ici chez sa tante, a décidé de rejoindre ses parents dans le camp des réfugiés de Nakivale.
Un nombre important de femmes réfugiés du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo meurent pendant l’accouchement, d’autres mettent au monde des mort-nés suite au mauvais service des sages-femmes de la communauté de Babembe. Ces derniers accusent les réfugiés burundais de ce camp d’être de mèche avec la communauté des Banyamurenge considérée comme leur pire ennemi.
A 28 ans, J.N a trois enfants. Cette burundaise dit que son mari a été assassiné en 2017 au Burundi alors qu’ils étaient en train de fuir le pays. Selon elle, un autre mari rencontré dans le camp des réfugiés de Nakivale passait des journées à la battre.