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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Deux membres de la coopérative Sangwe détenus sur ordre de l’administrateur de Giharo.

Deux membres de la coopérative Sangwe de la colline Kibimba en zone Bitezi de commune Giharo en province de Rutana sont détenus depuis 10 jours dans les cachots de la police de la même  commune. Ils sont accusés de faire partie de ceux qui ont dénoncé la mise en place du nouveau comité de cette coopérative par l’administrateur de la commune Giharo.

Ces deux membres de la coopérative Sangwe de la colline Kibimba sont détenus depuis le 29 mars dernier aux cachots de la police en commune Giharo. Il s’agit de Jérémie Misago et Fulgence Gisaga.

Lydie  NININAHAZWE, administrateur  de la commune Giharo  en province  Rutana et les responsables collinaires et communaux du parti CNDD-FDD sont pointés du doigt  pour être à l’origine d’un climat malsain observé  au sein des membres de cette coopérative.

En effet, le comité directeur de cette coopérative a adressé le 4 mars dernier une correspondance au directeur général du Fonds National pour l’investissement Communal pour lui signifier des irrégularités qui ont caractérisé cette mise en place du nouveau comité par l’administrateur de cette commune. Ce nouveau comité est composé de Tharcisse Nitunga, Léonard Ruhoranyi, James Kabura, Annociatte Sindayihebura, Zacharie Batungwanayo ainsi que  Tharcisse Masumbuko.

Après la dénonciation de la mise en place de ce nouveau comité jugé illégal et irrégulier par certains membres, les membres de l’ancien comité dirigé par Siméon Ndayisenga  ont été intimidés et percutés  jusqu’à  fuir leur colline natale. De plus, les membres de cette association n’ont plus accès à leurs biens. L’un d’eux témoigne. « Après la correspondance  adressée au responsable du FONIC, Il s’en est suivi la persécution du comité  qui était à la tête  de la coopérative Sangwe. Aucun de ces membres de ce comité n’est présent sur la colline Kibimba. Tous ont fui. C’est un problème  et nous sommes malheureux. En plus, nous n’avons plus accès à nos biens comme le maïs qu’on allait récolter. Mais, le secrétaire du parti  sur la colline et le chef de cette  même colline ont ordonné que ces champs  soient récoltés par d’autres»

Les membres de la coopérative Sangwe de la colline Kibimba demandent la libération de leurs collègues car, selon eux, ils sont détenus injustement.

A ce propos, la rédaction a contacté Lydie NININAHAZWE, administrateur de la commune Giharo, mais la communication n’a pas bien marché suite au problème de réseaux.

Plus de deux mois de détention et sans comparution des habitants de Mugamba.

Ecouter:

Quatre habitants de la commune de Mugamba en province de Bururi viennent de passer plus de deux semaines après avoir été arrêtés par des policiers et des imbonerakure. Aucun d’entre eux n’a déjà comparu devant la justice.

Trois de ces quatre habitants de la commune de Mugamba ont été arrêtés en date du 11 mars dernier tandis que l’autre a été interpellé en date du 15 du même mois. Certains habitants de ladite commune révèlent que l’arrestation de ces 4 personnes aurait été commanditée par des responsables des imbonerakure. Cette source dit que ces quatre personnes ont des liens avec le parti CNL. « En premier lieu, c’est trois personnes qui ont été arrêtées. Il s’agit d’un certain Hankanimana Romuald qui fût responsable du parti CNL à Mugamba mais qui actuellement a migré vers le parti CNDD-FDD et de deux membres du parti CNL en l’occurrence Jean-Pierre Ntinanirwa et Emile Nsabimana. Les trois ont été retirés par la suite du cachot de la brigade Mugamba par des agents de la documentation qui les ont conduits vers Bujumbura.  La quatrième personne interpellée est le responsable actuel du parti CNL en commune de Mugamba, le nommé Sindimwo Philippe. Ce dernier est toujours détenu au cachot de la brigade de Mugamba ».

La comparution devant les juridictions compétentes de ces quatre individus afin que leur crime soit connu telle est la requête des habitants de Mugamba. « Ça fait mal de voir une personne être détenue durant toute cette période sans qu’elle ne soit signifiée du motif de son arrestation. Nous demandons que ces persécutions cessent et que la justice fasse son travail de manière indépendante. C’est de cette manière que des arrestations arbitraires qui visent à incarcérer des gens sans motifs pourraient être bannies. De telles pratiques engendrent un mauvais voisinage au sein de la population », a insisté un autre habitant.

Contacté à ce propos par la RPA, l’administrateur de la commune Mugamba, Vénuste Ntahombaye, a déclaré qu’il ne pouvait pas s’exprimer car étant en réunion.

Des rapatriés burundais qui retournent en Ouganda sont incarcérés.

Les burundais  rapatriés et qui s’exilent de nouveau en Ouganda sont incarcérés Ces burundais retournent en exil suite à des persécutions dont ils sont victimes une fois au Burundi.

Ces burundais retournent en exil suite à des persécutions  subies de la part des imbonerkure  ainsi que des membres leurs familles. Certains ont été vus au camp de Nakivale situé en Ouganda .Notre source donne un exemple d’une femme venue de la province de Kirundo. Cette dernière a fui parce que des imbonekure ont pris tous ces biens. « L’une est une femme qui  était rentrée avec  famille, son père, sa mère et ses frères. Ils m’ont dit que des imbonerakure les ont menacés dès leur arrivée et qu’ils ont pris tous les biens de cette femme y compris l’argent pour le paquet retour. Elle a fui pour ne pas être tuée », précise notre source

Un autre exemple est celui d’un homme  qui dit que ses demi-frères ont vendu les terres de la famille. A son arrivée,  ils  l’ont  accusé d’être un combattant des mouvements rebelles. « Un autre cas est celui d’un homme  dont ses demi- frères  ont vendu sa propriété. Iils l’ont chassé et  l’ont accusé qu’il était dans des groupes rebelles. Il a décidé de retourner au camp. Ceux qui reviennent sont très  nombreux », a ajouté notre source.

Selon toujours notre source, ces burundais qui retournement au camp de Nakivale sont incarcérés une fois attrapés par les autorités. « Ils ne peuvent pas se déclarer. Ils vivent plutôt en cachette pour qu’ils ne soient pas vus par les autorités  .Une fois attrapés, ils sont incarcérés. Ils vivent  dans des conditions difficiles. J’ai entendu qu’il y a des cas des personnes  qui ont  été attrapées mais nous ne connaissons pas leur sort », a- t- elle conclut.

La persécution dans les camps de réfugiés burundais en Tanzanie continue.

Au camp de Nduta, les policiers en compagnies des agents de sécurité dits Sungusungu ont procédé à la destruction méchante des bananeraies qui repoussaient Ceux qui vandalisaient ces cultures ont rappelé aux refugies burundais qu’ils ne veulent pas voir de banane dans ce camp.

Les burundais réfugiés du camp de Nduta dénoncent la persécution répétitive dont ils sont victimes. Ce lundi, les agents de sécurité  dits Sungusungu en compagnie de la police tanzanienne et le responsable dudit camp ont découpé toutes les cultures vivrières  des réfugiés se trouvant au camp. L’un de ces réfugiés témoigne. « Les réfugiés burundais, sommes vraiment désespérés suite à ces persécutions. Avant, ils l’ont fait et voilà ils reviennent encore pour découper les cultures. Actuellement, ils viennent avec une grande fureur car ils découpent même les colocases et les tiges de manioc. Donc, ils ne laissent rien sur leur chemin .C’est très dommage ».

Ces persécutions s’ajoutent à d’autres mesures qui ont été prises dans le passé. Ceux qui sont en train d’exécuter ces destructions ont signifié aux réfugiés que s’ils veulent cultiver  n’ont qu’à le faire chez eux au Burundi. « Ils nous disent qu’ils ne veulent voir personne sortir du camp pour faire quoi que ce soit. Ils précisent que si nous voulons faire n’importe quelle activité champêtre ou d’élevage il faut rentrer au pays car ils ne veulent aucun réfugié burundais sur leur sol », se plaint un des réfugiés.

Plus triste, ces réfugiés burundais ne sont pas aidés lorsqu’ils présentent leurs doléances chez  les organisations œuvrant dans ce camp. « En général, notre sécurité n’est pas bien assurée. Ces ONGs travaillant dans ce camp ne nous aident en rien lorsque nous les saisissons pour exprimer nos craintes. Franchement, on ne sait pas lequel pire qui nous attend », déplore un réfugié.

Il y a trois mois, les Sungusungu et la police avaient détruits toutes les bananeraies des camps de Nduta et Nyarugusu.

Ces réfugiés demandent au gouvernement tanzanien et à la communauté internationale de faire tout pour que ces persécutions cessent et que les droits des réfugiés soient respectés.

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