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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des burundaises victimes de viol au camp de réfugiés de Lusenda

Huit burundaises du camp de réfugiés de Lusenda en République Démocratique du Congo sont hospitalisées après avoir été victimes de viol ce lundi. Les réfugiés vivant dans ce camp  s’inquiètent de l’état d’insécurité qui se trouve dans cette localité.

Ces huit burundaises réfugiées au camp de Lusenda ont toutes été violées ce lundi par des hommes non encore identifiés. Un des réfugiés vivant dans ce camp se trouvant dans le territoire de Fizi dans la province du Sud-Kivu indique que ces femmes étaient en quête de quoi subsister. « Elles avaient cru que la situation sécuritaire s’était améliorée après que les troupes des FARDC étaient revenues pour assurer la sécurité dans la région de Mulenge. Ces femmes ont donc décidé d’aller chercher de quoi survivre dans les montagnes et sont tombées sur ces malfaiteurs et ces derniers ont abusés d’elle sexuellement », a- t- il révélé.

Actuellement, ces huit burundaises  se trouvent alitées à l’hôpital de Nundu. Les réfugiés du camp de Lusenda disent être tourmentés par les cas de viol qui s’accroissent considérablement ces derniers jours. « Ces huit femmes s’ajoutent à une autre qui a également été victime de viol, il y a quelques  jours. Elle a déjà quitté l’hôpital mais poursuit toujours le traitement à domicile. Nous ne savons même pas les personnes qui se sont adonnées à de tels actes », a- t- il mentionné. 

Ces réfugiés demandent à ce que les auteurs de ces actes soient traqués et que la sécurité soit renforcée dans cette localité.

Des entraînements para- militaires des imbonerakure signalés à Kibago.

Certains  habitants de la commune Kibago s’inquiètent des entrainements  paramilitaires effectués ces derniers jours par des imbonerakure du CNDD-FDD. Nombreux de ces imbonerakure  proviennent des autres provinces et sont regroupés dans un site situé sur la colline Rubimba de la zone Kibago. De plus, des  véhicules du service national des renseignements font des navettes  dans cette  localité.

Ces imbonerakure  qui inquiètent  certains  habitants de la commune Kibago en province Makamba  sont dans un site situé sur la colline Rubimba de la zone Kibago. Ils effectuent des entraînements  para- militaires qui se déroulent  dans différentes localités depuis près d’un mois  comme le témoigne ce citoyen. « Ces imbonerakure  qui sont logés dans le site se trouvant  sur la colline Rubimba  sont venus des provinces Karuzi, Gitega et Muramvya. Ils  font des entraînements  para- militaires qui se déroulent   sur cette même  colline. Ils le font également  sur la colline Migongo en zone Kiyange de la même commune Kibago et  sur la colline Gikurazo de la  commune Mabanda. Les gens ont peur suite à ces entraînements qui sont dirigés par Radjabu, Denis et Donatien.»

Pour le moment, les habitants  de ces localités sont dans une peur panique. « Les gens ont peur car ils ne savent pas l’objectif  de ces entraînements. Cela s’ajoute  aux véhicules  du  service national des  renseignements  qui sillonnent la localité, des véhicules  qui appartiendraient à Innocent  Museremu, Kazungu et le nommé Désiré  Uwamahoro. En plus, nous voyons  des gens qui arrivent massivement dans ce site  en provenance des provinces Karuzi et Gitega», ajoute notre source.

Ces imbonerakure  se prépareraient  pour  contrecarrer des groupes  rebelles qui seraient sur le territoire burundais. « Pour le moment, ces imbonekure  défilent  sur les routes et communiquent avec des  codes militaires et disent qu’ils s’apprêtent  à combattre des ennemis du pays qui se seraient déjà infiltrés au pays. Nous demandons de ce fait  à l’administrateur de la commune Kibago,  Espérance Inarukundo ,de prendre cette question en main», a révélé notre source

La rédaction de la RPA n’a pas  pu joindre l’administrateur  de la commune Kibago,  Espérance Inarukundo,  pour de plus amples éclaircissements.

Une mort mystérieuse d’une jeune fille en zone Maramvya.

Un corps d’une jeune fille a été découvert  suspendu sur une corde ce mardi matin en zone Maramvya de la commune Mutimbuzi en  province de Bujumbura. Les circonstances de la mort de cette fille suscitent une polémique au sein des habitants de la localité.

Cette fille retrouvée  morte ce mardi matin s’appellait Jeannette NIJIMBERE et était âgée de 19 ans.

Originaire de la colline Nkubara en commune Buhiga  de la province Karuzi, son corps a été découvert suspendu à l'aide d'une corde  sur la charpente d’une maison en construction à la 15ème  transversale de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi.

Les circonstances de sa mort ont suscité polémique au sein des habitants de la localité. Certains pensent qu’elle se serait suicidée  tandis que d’autres indiquent qu’elle aurait plutôt  été tuée ailleurs avant d’être emmenée dans cet endroit. Un des citoyens de la place témoigne. «Ce corps a été découvert suspendu comme si la victime se  serait suicidé. Mais, les jambes étaient  posées par terre. C’est très  inquiétant et  nous avons vu  que cette jeune fille a été tuée ailleurs avant que ses bourreaux ne viennent la jeter sur cette colline ».

De plus, ces habitants disent ne pas comprendre  comment ce corps aurait  été laissé sur cette colline  à l’insu   d’un comité mis en place  pour veiller  la nuit. «Nous avons des jeunes  réunis au sein du comité mixte de sécurité qui patrouillent la nuit. Ce est alors incompréhensible  comment des gens pouvaient venir jeter ce cadavre sur une colline au moment  où  il y avait des gens en patrouille et qui sont rémunérés pour ça. Nous demandons aux responsables administratifs  et ceux de la sécurité  en zone Maramvya de suivre de près  cette situation  car ça  fait vraiment peur », a insisté un habitant de la localité.

Le corps  de la jeune fille, Jeannette NIJIMBERE, a été conduit ce mardi même à la morgue de l’hôpital Prince Régent en attendant son inhumation.

La rédaction  de la RPA n’a pas pu joindre Roosevelt  Kavasha,  responsable de la 15ème  transversale en zone Maramvya, pour de plus amples éclaircissements.

Ce phénomène de maquiller ce genre de meurtre par le suicide s’est également  manifesté le 20 octobre dernier lorsque  le corps d’un jeune homme a été découvert  suspendu sur un manguier au quartier Mutanga- Sud en zone Rohero de la commune Mukaza dans la municipalité de Bujumbura.

Les habitants du quartier Nyamugari pleurent des leurs.

Au deuxième jour de la disparition d’un commerçant de la ville de Gitega, sa famille reste toujours sans de ses nouvelles. Les derniers à l’avoir vu était dans les mains du patron des services secrets en province de Gitega. Prosper NIYONIZIGIYE avait été arrêté avec son beau-frère retrouvé déjà mort  d’une balle dans la tête. Au quartier Nyamugari, c’est la désolation totale.

« Nous sommes chagrinés par l’enlèvement de notre  frère, notre ami Prosper », ce sont ces mots qui reviennent dans la bouche des habitants du quartier Nyamugari en commune  de Gitega pour exprimer leur chagrin. C’est premièrement à cause de la disparition  de leur frère et  ami,  Prosper NIYINIZIGIYE. Il avait été vu dans les mains du patron de la documentation  en province Gitega  la nuit de samedi dernier après l’explosion d’une grenade dans ce quartier. Pour les siens, les espoirs de le retrouver s’amenuisent de plus en plus. « On ne sait pas s’il est encore vivant ou non. Mais,  ça fait très mal. On demanderait  à ce que  les autorités de notre province se lèvent comme un seul homme  et nous aident à chercher Prosper et s’il est vivant qu’il nous le montre. Et s’il est mort, que l’on nous donne son cadavre  pour que nous puissions l’enterrer dignement », insiste un habitant de Nyamugari.

L’autre personne qui fait pleurer la population du chef-lieu de la province  Gitega au quartier Nyamugari,  c’est le Gérard  BUKURU très connu sou le surnom de BKR .Il avait été vu dans les mains  du patron de la documentation à Gitega  tout comme Prosper.  Mais, son corps  àretrouvé très loin de la ville de Gitega. « Vraiment, nous sommes chagrinés. Ce sera encore pire si  nous perdons Prosper. On a déjà perdu BKR. Il était un citoyen intègre qui  aime tout le monde et toujours souriant. Lors de son enterrement hier, tout a montré qu’il était un musulman  très aimé. Une foule nombreuse était venu parce qu’on  l’aime et qu’elle  a été  touchée par sa mort. Même ceux qui ne le connaissaient pas ont dû  participer à l’enterrement », ajoute cet habitant.

Prosper NIYONIZIGIYE était un commerçant au marché de Gitega. Il vendait des  habits en provenance de l’Uganda. Il était aussi connu comme sportif  qui aime   jouer au foot et pratiquer du Karaté. Gérard Bukuru  était son beau-frère et travaillait pour lui.

Le rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Zabulon MFURANZIMA,  patron de la documentation  à Gitega

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