« Très souvent, les crises qui secouent le Burundi émanent des étrangers. Le Secrétaire Général de l'ONU dit qu'au Burundi c'est le pire, et vous acceptez ces propos comme une réalité. C'est parce que toute le staff des Nations-Unies au Burundi a été manipulé par les politiciens aux intérêts inavoués », a martelé Sindimwo.
Le 1er vice-président a aussi fait une annonce inattendue, en déclarant que son gouvernement va demander au Secrétaire Général de l'ONU de changer tout le staff. « On compte demander au Secrétaire Général de l'ONU de changer tout le staff et d'envoyer de nouveaux agents pour pouvoir bien collaborer », a déclaré le vice-président aux déplacés de Bugendana.
Il y a quelques jours, le gouvernement burundais a déclaré via son porte-parole qu’il ne se laissera pas « intimider » par l’organisation des Nations-Unies sur l’amendement de la constitution burundaise ou la limitation des mandats présidentiels ; car cela relève de la « souveraineté du Burundi ». De plus, le secrétaire-général de l’ONU est « trompé » par des rapports biaisés rédigés par un de ses fonctionnaires que le Burundi a récusé, affirme toujours Bujumbura.
Ce jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU s’était justement réuni pour parler de la situation au Burundi et constater l’impasse des pourparlers visant à trouver une solution sous la médiation est-africaine.