Menace de choléra au camp de Nduta suite à un manque criant d'eau potable
Depuis quelques jours, ce camp de réfugiés burundais en Tanzanie peine à avoir de l’eau potable. Les réfugiés sont obligés de s’approvisionner dans les rivières des environs, avec de grands risques d’attraper des maladies dues à l’insalubrité, notamment le choléra qui a causé des décès dans les camps de réfugiés burundais.
De longues files d’attente se font remarquer au camp de Nduta devant les rares robinets d’eau potable. Ceux qui n’arrivent pas à patienter puisent l’eau dans les rivières Ndorobo et Nyangwa, proches du camp.
La pénurie d’eau touche beaucoup plus le quartier Nduta 2 du camp qui vient d’accueillir 3.350 réfugiés burundais. Les coins essentiellement concernés par ce manque d’eau potable sont la zone 1, dans les villages 3, 20, 23, 24 et 25.
C’est aussi le cas dans les zones 2 à 6. Cependant, le camp de Nduta est considéré comme le camp de réfugiés ayant plus d’eau potable en Tanzanie. Un rapport du HCR indique qu’à chaque réfugié est réservé 27 litres d’eau par jour.
Avec les premiers réfugiés burundais en Tanzanie, au mois d’Avril 2015, une épidémie de choléra s’était déclarée dans les camps faisant des morts, suite au manque d’eau potable.
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