Le Conseil de sécurité de l'ONU tente toujours de convaincre Bujumbura à coopérer
Le conseiller spécial du secrétaire général des Nations-Unies dans la prévention des conflits est encore une fois sollicité. Le conseil de sécurité de l’ONU exige son envoi au Burundi. Jamal Benomar devra convaincre le gouvernement burundais à collaborer avec les experts des Nations-Unies. Ces informations sont tirées du site de la radio des Nations-Unies.
Le conseiller spécial du Secrétaire général des Nations-Unies dans la prévention des conflits a d’abord démontré au conseil de sécurité les conséquences fâcheuses du rejet par le Burundi de l’envoi des 228 policiers de l’ONU à Bujumbura.
C’était dans un point de presse du Jeudi 13 Octobre 2016.
Jamal Benomar a affirmé que les burundais pouvaient trouver une issue pacifique au conflit qui secoue leur pays depuis plus d’une année.
Le conseiller spécial du secrétaire-général des Nations-Unies dans la prévention des conflits a déclaré aux médias : « les membres du conseil m’ont chargé de me rendre au Burundi pour rencontrer les autorités burundaises, m’enquérir de la situation, de leurs propositions et leurs préoccupations afin de clarifier leur objectif. Je tiens à mener des consultations constructives avec le gouvernement pour définir le meilleur moyen d’aller de l’avant, de façon consensuelle ».
Selon Jamal Benomar : « Ce qui a commencé comme une crise politique ne peut finir qu’avec des moyens politiques». Il le dit en se basant sur le passé du Burundi, où il a rappelé qu’il y a une décennie, une guerre civile a fait des centaines de milliers de morts et de déplacés. Mais qu’avec le soutien de la région et de la communauté internationale, les acteurs burundais ont travaillé de concert pour parvenir à un accord qui a fourni une base solide pour un futur stable. L’envoyé de Ban-Ki-Moon a donné l’exemple de la contribution du Burundi dans des missions de l’ONU ou de l’Union Africaine pour le maintien de la paix.
D’après ce conseiller spécial du secrétaire-général des Nations-Unies dans la prévention des conflits, « le futur du Burundi est entièrement entre les mains des burundais ». Et qu’avec la volonté politique et du leadership, et grâce au dialogue et au compromis, les burundais pourront trouver une issue pacifique au conflit.
A la fin du mois de Septembre, le conseil des droits de l’homme des Nations-Unies a adopté une résolution qui établit une commission chargée d’établir, pour une période d’une année, une enquête approfondie sur les violations des droits de l’homme au Burundi depuis Avril 2015.
Une semaine avant cette adoption, 3 experts de l’enquête indépendante des Nations-Unies sur le Burundi avaient rendu public un rapport dénonçant « des violations généralisées et systématiques des droits de l’homme dans le pays ». Un rapport qui a poussé les Nations-Unies à réclamer la mise en place immédiate d’une mission d’enquête internationale.
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