Près du camp des burundais réfugiés en Tanzanie à Nduta, des corps présentant des blessures de machettes ont été découverts lundi 5 Septembre 2016. Des coups de feu se sont également fait entendre dans le camp ; aussi une maison a été brûlée. Les réfugiés sont pris de panique et demandent plus de protection.

 

Au village 5 dans la zone 12 du même camp, des personnes non identifiées ont attaqué et brûlé une maison occupée par cinq personnes. Il s’agit de la famille du chef de village et tout ce qui était dans la maison a été calciné. 

 

Selon ses voisins, il serait victime des dénonciations qu’il a faites récemment concernant le meurtre du premier burundais tué dans ce camp, il y a de cela deux mois. «  Il y a quelques jours, le chef de village a tenu une réunion sur l’assassinat d’un nommé Salathiel Baricako, surnommé Gasongo. Pendant la réunion, des personnes se sont opposés à lui et ont même voulu le limoger, mais cela n’a pas été possible parce qu’il était soutenu par d’autres réfugiés », relate un de ses voisins.

 

Les réfugiés Burundais signalent également des coups de feu entendus dans le camp, mais personne ne peut affirmer qu’ils auraient un lien avec le meurtre à la machette ou l’attaque au domicile du chef de village 5, zone 12.