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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le rançonnement forcé devenu une pratique régulière des responsables locaux du parti CNDD-FDD

août 19, 2016 0 2129
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Tout se passe à Gisagazuba, une localité de la zone Maramvya dans la commune Burambi. Dans cette commune de la nouvelle Province de Rumonge, la population dénonce un rançonnement des autorités administratives en collaboration avec des imbonerakure, la milice du parti au pouvoir. 
 
Une source à Burambi témoigne ainsi que les habitants sont maltraités depuis trois semaines. " Nous sommes maltraités, on nous demande de l’argent jour et nuit ! Celui qui n’en a pas est tabassé par les imbonerakure dirigé par le directeur de l'école primaire, Ndikubwimana Evariste, et le président des imbonerakure Samuel Nduwamungu", indique notre source.
 
Ainsi, quatre personnes ont été victimes de ces exactions. Chacune a payé entre 10.000 et  20.000 francs, révèle notre source.
 
Ceux qui collectent cet argent intiment l’ordre aux victimes ne pas dire un mot à qui que ce soit. Au cas contraire, ils promettent d’autres "horreurs" si l'ordre n'est pas respecté.
 
Bien que cela se passe au su et au vu de tous, les responsables administratifs  n’en disent rien et semblent plutôt cautionner ces actes. Notre source cite l'exemple d’un administratif local nommé Kabayabaya, chef adjoint de colline.
 
Ce dernier est au courant de tout ce qui se passe, mais n’a jamais dit un seul mot pour protéger sa population. Il n’a pas non plus transmis un seul rapport à ses supérieurs, " qui par ailleurs sont indexés par les habitants de Burambi comme étant les véritables instigateurs de ce rançonnement ", s’indigne notre source.
 
La population de Gisagazuba  demande que le chef de poste de police soit changé. Pour cause : ce dernier est aussi accusé de collaborer avec ceux qui organisent et exécutent les menaces à l’endroit de la population. Cette population demande également l’arrêt immédiat de ces actes de collectes forcées d’argent. 
 
Il y a seulement trois semaines, le chef de la colline Maramvya en collaboration avec le représentant du parti CNDD-FDD ont exigé 2.000 francs à chaque ménage. Ils disaient à la population que cet argent allait servir "aux travaux de construction  d’une permanence  du CNDD-FDD".  Toutefois, ces habitants n’ont eu aucune pièce justificative, ce qui leur fait conclure qu'il s'agit d'un vol organisé par le parti au pouvoir.
 
 

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