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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La Procureur de la CPI encourage la société civile burundaise à leur fournir des rapports sur les crimes au Burundi

juin 09, 2016 0 2158
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La Procureur de la Cour pénale Internationale a demandé aux organisations de défense des droits de l’homme au Burundi de continuer de leur fournir des rapports sur les crimes commis au Burundi. Fatou Bensouda l’a déclaré lors de la session réunissant la CPI et les organisations de la société civile à La Haye.

 

Plus d’un mois après l’ouverture de l’examen préliminaire sur le Burundi, examen consistant à collecter et vérifier les informations sur les crimes allégués afin de vérifier si cela relève des compétences de la CPI, la procureur Fatou Bensouda demande aux défenseurs des droits humains de continuer à leur envoyer des rapports sur la situation au Burundi.

 

Lors de l’ouverture mardi de la 21ème table ronde entre la Cour Pénale Internationale, les ONGs et autres organisations de la société civile des pays ayant ratifiés le Statut de Rome, la Procureur Bensouda a annoncé être déjà en contact avec les autorités burundaises « pour discuter de ce dossier ».

 

Les défenseurs des droits humains burundais présents à la table ronde se disent « satisfaits du travail déjà accompli par la CPI ». Ils s’inquiètent cependant de la « lenteur de la Cour » au vu de l’urgence de sauver le peuple Burundais, « un peuple assassiné chaque jour, un peuple qui n’a pas eu droit d’être protégé que ce soit par les mécanismes nationaux ou internationaux notamment ceux relevant de l’Union Africaine ou de l’Onu » indique Me Janvier Bigirimana qui participe à la table ronde.

 

De son côté, la Coalition Burundaise pour la CPI annonce avoir déposé un second rapport auprès de la Cour à La Haye cette semaine, après un précédent rapport soumis en novembre 2015. Me Lambert Nigarura, qui préside la Coalition, explique que le pouvoir tente de trouver des stratégies « pour échapper à la vérification de ces éléments de preuve ». Il dénonce ainsi les « rafles » organisées dans les localités dites contestataires : « la police mène une rafle d’une cinquantaine ou une centaine de personnes, et le lendemain la police relâche une grande majorité tout en gardant 5, 10 ou 15 personnes qui sont portées disparues » déclare Me Nigarura.

 

Dans ce second rapport, la Coalition Burundaise pour la CPI dit avoir aussi mentionné l’existence de plusieurs « lieux de détention clandestins notamment chez certaines autorités politiques et policières ». 

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