Des policiers morts et blessés à cause du nickel?
49 policiers ont été tués et 357 autres blessés depuis le début de cette crise liée au troisième mandat. C’est le bilan fait par le ministre de la Sécurité publique et le directeur général de la police à l’endroit des policiers en mission de maintien de la paix en Centrafrique. Ils ont également tenté d’expliquer la réelle cause de la crise en cours : elle serait aux minerais se trouvant au Burundi comme le nickel et le pétrole.
« Le Burundi est un pays paisible actuellement » ; c’est en ces mots que le Commissaire en chef André Ndayambaje, directeur général de la police, s’est exprimé devant ses subalternes en Centrafrique. Mais ce dernier dresse un bilan de 49 agents de l’ordre tués et 357 blessés depuis le déclenchement des manifestations anti-troisième mandat. « Il y en a qui ont perdu les jambes, les bras, ceux qui ont été défigurés et nous sommes fiers d’avoir minimisé les dégâts », ajoute le directeur général de la police.
De son côté, le Commissaire Alain Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique, explique à sa manière l’origine de la crise. Celui considéré comme numéro 2 du régime trouve que les troubles qui secouent le Burundi ont origine dans l’existence des minerais dans le sous-sol burundais comme le nickel, le pétrole et l’or. « Tous les pouvoirs qui se sont succédés depuis celui de Micombero, Bagaza et Buyoya ont parlé du nickel et en parlent encore, c’est pourquoi vous voyez ces bombes et mortiers circuler en grand nombre », a expliqué le Ministre de la Sécurité publique devant les policiers en mission de maintien de la paix.
Et en ce qui concerne le retour à la paix au Burundi, le directeur général de la police André Ndayambaje indique qu’il va demander au gouvernement de préparer une nouvelle loi régissant la police burundaise afin que celle-ci soit bien équipée. « Nous allons évaluer la situation que nous venons de traverser afin de bien connaître nos besoins, lesquels figureront dans l’élaboration d’une nouvelle loi adéquate », conclut le directeur général de la police.
Ces propos ont été tenus lors de la visite de ces deux autorités de la police burundaise en Centrafrique auprès des policiers burundais en mission de maintien de la paix dans le cadre des Nations Unies.
Leave a comment
Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.