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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

'' Plus de radios indépendantes au Burundi, mais les Journalistes restent debouts! "

février 13, 2016 0 3287
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Ce 13 février, c’est la journée mondiale de la radio. La radio comme véhicule de l’information, cette denrée dont l’humain  a besoin pour son épanouissement aux côtés des autres denrées nécessaires pour la survie. 
 
Cette année, la journée a été placée sous le thème « La radio en situation d’urgence et de catastrophe ». Un thème combien symbolique car les urgences et catastrophes humanitaires se multiplient dans le monde, avec des conséquences terribles sur les vies humaines, réduisant parfois à néant des années de développement. 
 
Dans les décombres et face à l’urgence, la radio est souvent le premier média de la survie. Nous le répétons : « informer c’est sauver des vies ». N’en déplaise à nos pouvoirs dictatoriaux comme celui de Bujumbura qui a réduit au silence tous les médias indépendants pour se livrer à des massacres des filles et fils du Burundi sans témoins.
 
Malheur à ce pouvoir qui n’a rien compris du développement des nouvelles technologies de l’information. Ici d’ailleurs, nous voulons saluer et rendre hommage aux journalistes burundais qui ont refusé de mourir et d’abandonner leur métier en choisissant l’option de résister et de continuer à informer les Burundais et la communauté internationale à travers d’autres canaux de communication.
 
C’est à travers ces canaux qu’ils dénoncent  la barbarie du pouvoir de Bujumbura, les assassinats, les exécutions extra- judiciaires, les disparitions, les emprisonnements abusifs, les viols, les charniers, les crimes contre l’humanité et toutes les autres formes de violations des droits de l’homme. Tous ces maux étant commis par la machine à tuer constituée par des forces de l’ordre et de sécurité avec un commandement assuré par Pierre NKURUNZIZA lui- même.
 
 
Combien ont-ils dénoncé les discours de haine véhiculés par les hautes autorités du gouvernement et du parti au pouvoir.
 
 
Toutes ces dénonciations s’inscrivent dans la logique de sauver des vies, une logique qui, par ailleurs, a porté ses fruits car pas mal de Burundais ont pu être sauvé ou échapper à la barbarie du pouvoir NKURUNZIZA. Vive le courage des journalistes burundais. Encore, levez- vous et refuser de mourir.
 
Que les Nations- Unies aient placé cette journée sous le thème « La radio en situation d’urgence et de catastrophe » ne suffit pas. Il faut qu’elles se souviennent de ces millions de Burundais qui sont privés de l’information, un droit pourtant inscrit noir sur blanc dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et repris par la Constitution burundaise. Ces Nations- Unies devraient arrêter de jouer à l’hypocrisie et exiger du gouvernement burundais la réouverture des médias sans condition.
 
Nous profitons de cette occasion pour  condamner  l’attitude de certaines organisations internationales œuvrant à Bujumbura à la solde du pouvoir NKURUNZIZA qui, aujourd’hui, se livrent à la division des médias burundais en voulant créer  des satellites au sein des même médias, « la Nyakurisation ».
 
Trop c’est trop. Qu’elles cessent leurs appétits  gloutons de vouloir créer un empire dictatorial, en complicité avec le pouvoir de Bujumbura, sur les ruines des médias indépendants. L’avenir nous réserve des surprises et qu’elles aient à l’esprit cet adage rundi : « Nkunda kurya yariye igifyera kimumena itama ».
 
 
 

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