Un dispositif important de policiers se remarque depuis ce mercredi matin un peu partout dans la ville de Bujumbura. Certains en possession de matériels anti-émeute, d’autres avec des matraques se trouvaient pour la plupart sur les ponts menant au centre-ville de Bujumbura. Beaucoup lient ce déploiement à l’appel aux manifestations contre le troisième mandat du président Nkurunziza. Mais la police dit que c’est un travail de routine pour sécuriser la capitale.
Dans la petite matinée de ce mercredi les habitants de la capitale ont fait le constat d’une présence policière anormale sur les voix donnant accès au centre-ville de Bujumbura. Les bicyclettes et motocyclettes n’étaient pas autorisées de franchir les ponts au nord sur la rivière Ntahangwa au sud sur Muha et Kanyosha. La présence d’une escouade policière était remarquable à la gare du nord sur le 28 novembre au pont de la République, aux alentours du campus Mutanga, sur la chaussée du peuple Murundi et tout près de l’usine Brarudi. Au sud, la présence policière était similaire à celle du nord sur les rivières Muha et Kanyosha ainsi qu’à Musaga. Les policiers équipés de casques et boucliers ainsi que des grenades lacrymogènes bref toute un arsenal anti-émeute. Au poste de police du centre-ville au lieu communément appelé « chez Ndadaye », il y avait présence d’un nombre impressionnant de policiers et des camions anti-incendie dénommés Kizimyamoto des sapeurs pompiers. Le porte-parole adjoint de la police dit que c’est le travail de routine de sécuriser la capitale. Mais ce qui est étonnant c’est l’interdiction aux motocyclettes et aux bicyclettes de franchir les ponts donnant accès au centre ville.