Des maux de tête, difficultés à respirer, la toux, les douleurs au niveau de la gorge et des vomissements sont les principaux signes que l’on observe sur ces patients d’une maladie inconnue surgie au camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie.
Le premier patient dans ce camp a été enregistré le 26 mars cette année. Il s’agit d’une femme qui était arrivée dans ce camp le 18 du mois dernier. Les sources dans le camp de Nduta indiquent qu’elle avait quitté le camp, il y a environ deux ans et demi.
Selon les mêmes sources, cette femme était enceinte et serait venue de la commune Kinyinya de la province Ruyigi. Elle est tombée malade après avoir passé une semaine dans le camp et est morte le 27 mars, 24 heures après la manifestation de la maladie. Après son décès, un autre malade a été enregistré. Il s’agit d’une autre femme qui l’avait donné de l’hospitalité.
Elle a été alitée à l’hôpital de l’ONG Médecins Sans Frontière situé dans la zone 1 au camp de Nduta.
Le troisième malade est une petite fille qui a entre une année et demie et deux ans, enfant de la première femme décédée des suites de cette même maladie. Atteint par cette maladie la nuit de ce mardi, l’enfant a été vite conduit à l’hôpital de Médecins Sans Frontière de Nduta.
Ce mercredi matin, la même structure de soins a accueilli le quatrième malade. Il s’agit du responsable de la zone 1 qui avait aidé à évacuer la première victime de la maladie. Autre constat, le médecin qui a accueilli ce patient a été mis en quarantaine en attendant que cette maladie soit identifiée.
Selon les mêmes informations, les autres patients sont sous surveillance des médecins qui avaient été chargés de soigner les malades d’Ebola.
Les examens de ces patients ont été transférés à Dar es Salaam pour détecter d’abord la maladie. Les réfugiés demandent qu’ils soient informés de quelle maladie il s’agit, afin qu’ils sachent comment se comporter. La rédaction a essayé de joindre par téléphone les responsables de l’ONG Médecins Sans Frontières au camp de Nduta mais sans succès.