Les familles expropriées habitaient le terrain où est érigé le nouveau palais présidentiel. Dans cette correspondance adressée à l'Ombudsman burundais Edouard Nduwimana, ces familles demandent une assistance en tôles ou des tentes pour couvrir leurs petites maisonnettes.
Les familles craignent la prochaine saison des pluies qui risque d'emporter non seulement leurs maisonnettes, mais aussi leurs quelques biens. Ce sont au total vingt-cinq familles qui ont adressé cette requête à l’Ombudsman. Depuis plus de deux mois, ils dorment à la belle étoile faute de ne plus avoir de toit.
Les mêmes familles expropriées demandent à l'Ombudsman burundais d'intercéder en leur faveur auprès des banques où elles ont demandé des prêts, pour que ces dernières arrêtent momentanément de percevoir leurs remboursements.
Les familles se sentent démunies, et se préparent malgré tout à la prochaine rentrée scolaire ; et rembourser les banques leur est impossible pour le moment.
Les ménages concernés réclament en outre leurs indemnités. Le gouvernement affirme avoir débloqués les montants dus à ces familles, mais ces dernières n’ont jamais perçues ces indemnités.