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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Matana : Le chef de poste de police accusé d’extorquer de l’argent aux commerçants

janvier 04, 2017 3528
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Les commerçants du chef-lieu de la commune Matana en province Bururi au sud du Burundi expriment leur colère contre le numéro un de la police de Matana. Moise Arakaza surnommé ‘’Nyeganyega’’ leur extorque de force de l’argent qu’il qualifie d’amendes. Les commerçants dénoncent un vol qualifié.
 
Les commerçants exerçant au chef-lieu de la commune Matana indiquent que le chef de poste de cette commune, Moise Arakaza surnomé Nyeganyega, exige un certain montant à chaque commerçant sous forme d'amende sans aucune justification. 
 
« Depuis lundi de cette semaine, il passe d'une boutique à une autre pour vérifier s'ils disposent d'ampoules d'éclairage ; et celui qui n'en dispose pas est obligé de payer une amende allant de 10.000 à 50.000 francs », se plaint l’un de ces commerçants. 
 
Les victimes de ce racket indiquent également qu'ils sont en train d'être volé au grand jour. Ils sont prêts à jurer que cet argent n'entre pas dans les caisses de la commune, car le chef de poste ne leur donne aucun papier ou de quittance en contre partie de la somme payée. Ils exigent aux responsables de la police de prendre des mesures qui s'imposent face au comportement de ce policier.
 
« On qualifie ces actes de vol, car on ne reçoit pas de quittance. On a compris qu'il cherche seulement de l'argent pour lui car il a lui-même avoué que c’est nous qui lui donnerions de l'argent pour fêter le nouvel an. Nous demandons alors que les responsables de la police prennent cette question en main pour qu'il arrête de nous voler et qu'il soit puni conformément à la loi », poursuit un autre commerçant victime de ce vol. 
 
Le chef de poste de police de Matana, Moise Arakaza, est aussi cité dans d’autres excations envers la population. Il a tiré sur un jeune garçon de la colline Sakinyonga, en l'accusant d'être en possession illégal d'arme il y a deux mois lors d'une fouille perquisition qu'il a effectué de nuit dans le dit village.
 
Il y a deux semaines, Moise Arakaza avait cette fois forcé les conducteurs de taxi motos de payer de l'argent comme amende, une amende qualifiée de vol car tout comme les commerçants, ils ne recevaient pas de quittance. 
 
Le chef de poste de la commune Matana, pointé du doigt dans ces extorsions, nous a renvoyé au porte-parole de la police nationale que nous ne sommes pas parvenus à joindre. 

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