Au Burundi, toute la machine est corrompu jusqu’au sommet de l’Etat. C’est la conclusion du responsable de la cellule anti-corruption au sein de ‘’Open Society Foundation’’ au niveau de l’Afrique. 

 

Dans une conférence de presse animée à Arusha en Tanzanie, Jeggan Grey Johnson a expliqué que « le pouvoir en place au Burundi est le résultat d’un système corrompu ». Selon cet expert dans la lutte contre la corruption, la situation au Burundi est une « menace pour la sous-région ».

 

Au Burundi, nous savons ce qui s’est passé avec Pierre Nkurunziza, a déclaré l’un des directeurs de Open Society Foundation. « Le pays est en train de reculer en termes de développement. Il n’y pas de paix et le système de sécurité est devenu un problème », indique Jeggan Grey Johnson. 

 

Cela montre que la corruption n’est pas seulement le vol d’argent, estime-t-il ; « c’est aussi l’abus du pouvoir du système, des biens et services de l’Etat ». 

 

Selon lui, un seul homme a décidé de violer la procédure en termes de mandat au Burundi. « Cela est une sorte de corruption », indique Johnson, ajoutant que si le système est corrompu, son exercice est corrompu et donc même son résultat est corrompu. 

 

« Au Burundi toute la machine est corrompu jusqu’au sommet de l’Etat. La société civile n’existe presque plus ni physiquement, ni dans l’esprit ni dans la règlementation. Celui qui ose lever la voix est soit tué ou contraint à l’exil », conclut l’expert de ‘Open Society Fondation’. 

 

La situation au Burundi n’est également ni bonne pour les burundais non plus pour l’EAC parce qu’elle déstabilise toute la région, et est devenue une menace pour les grands Lacs.