Les juges du tribunal de Grande Instance de Bujumbura se sont comportés en véritable accusateurs lors du procès de Pierre Claver Mbonimpa. C’est du moins le constat du bâtonnier de l’Ordre des avocats près la Cour d’appel de Gitega. Selon Maître Raphael Gahungu, les arguments avancés par la défense du président de l’APRODH sont fondés pour la mise en liberté provisoire. De plus, c’est mentionné dans la politique d’humanisation du droit pénal.