Ces flaques d’eau nauséabonde s’étendent sur plus de 100 mètres de long à l’entrée de l’Institut national de santé publique situé sur l’avenue de la santé.
De petites activités sont exercées des deux côtés de l’avenue. A l’entrée de l’Institut, il y’a des endroits réservés à la réparation des vélos tandis que de l’autre côté de l’avenue s’exerce un commerce de pièces de rechange pour véhicules.
Le caniveau de l’avenue étant bouché, ces flaques d’eau stagnent et servent d’habitat idéal pour les moustiques.
Pour le moment, les habitants qui exercent les petits métiers aux environs ont peur d’attraper la malaria parce que les moustiques pullulent même au grand jour. Ils craignent également d’attraper le choléra suite aux déchets qui proviennent des installations réservées pour les malades de choléra au sein de l’hôpital Prince Régent Charles.
Ainsi, ces habitants demandent au service d’hygiène de la Mairie de Bujumbura de procéder au curage de ce caniveau et au service de la santé publique de pulvériser ces flaques d’eau afin de lutter contre les moustiques et les germes de choléra.