Ces commerçants qui dénoncent les mauvaises conditions de travail occupent les marchés provisoires de Jabe et Kanyosha. Ces marchés, selon les mêmes commerçants, sont jonchés de tas d’immondices. Le gros des déchets auxquels font face le marché provisoire de Jabe provient des restes des feuilles et écorces d’arbres commercialisées par les guérisseurs traditionnels.
A ces immondices qui ne sont pas dégagées régulièrement, s’ajoutent les eaux de pluie mêlées à de la boue. Tous ces défis les empêchent de travailler convenablement. Lesdits commerçants indiquent qu’ils sont souvent dans l’obligation de déménager pour se mettre à l’abri des pluies. Ce qui leur cause de pertes énormes, nous ont-ils expliqué.
Le manque criant de latrines au marché provisoire de Jabe constitue aussi une préoccupation pour ces commerçants. Ils font savoir qu’ils se soulagent à un endroit situé à quelques mètres de ce marché, un lieu qui par la suite dégage des odeurs nauséabondes. Ils craignent d’attraper des maladies liées à l’insalubrité si rien n’est fait dans l’immédiat. Ils demandent à la mairie de Bujumbura d’accélérer les travaux de finissage des marchés en cours de réhabilitation afin qu’ils puissent regagner leurs stands.