C’est au rythme des chants, des danses traditionnelles rwandaises et des tambours burundais qu’ils ont célébré la journée internationale de la jeunesse dans le secteur de Bumbogo.
Les jeunes burundais membres de différentes associations telles que le mouvement international de la jeunesse burundaise, MIJB en sigle, et ceux de la Synergie des jeunes burundais et l’association Himbaza ont répondu à l’invitation des autres jeunes rwandais du district de Gasabo pour fêter ensemble cette journée.
Eric NDUWAAYEZU, vice-président de MIJB au rwanda avait participé à cet événement. Il déplore que cette journée arrive alors qu’une partie de la jeunesse burundaise vit en exile, dans des conditions très difficiles et déplorables. Pour lui, tous les acteurs politiques devraient chercher avant tout l’intérêt du pays sans soublier la jeunesse.
Ces jeunes burundais réfugiés au Rwanda n’ont pas oublié leurs frères réfugiés en Tanzanie. Ils demandent au gouvernement tanzanien de revenir sur sa décision de rappatrier de force les réfugiés burundais et d’aider plutôt le Burundi à sortir de cette crise politique.
La jeunesse a un role important à jouer pour en finir avec ces cycles de violence
Durant 3 jours, a lieu en Province Cibitoke un forum de jeunes catholiques venus de différents coins du pays. Etait présent dans ledit forum l’ancien président, Sylvestre NTIBANTUNGANYA. Dans son discours, cet ancien dignitaire a appelé les jeunes à ne pas se laisser manipuler par leurs ainés et être des esclaves du passé sombre du Burundi.
« Vous jeunes chrétiens catholics, laissez-moi vous demander une faveur. Engagez-vous à être le sel et la lumière de votre pays. Devenez un exemple et un model à suivre. Ne vous laissez pas influencer par des évènements qui ont endeuillé le pays. Ne soyez pas esclaves de ce qui s’est passé avant votre naissance car vous n’u êtes pour rien. Si non vous le regretterez durant toute votre vie. En tant que parents, nous avons le devoir de vous guider dans le droit chemin. Mais si jamais on s’écarte de cette voie, vous avez aussi le devoir de nous le rappeler afin que nous ne soyons pas des obstacles. Il y a plusieurs dates sombres. Ouvrons tous nos cœurs et osons dire la vérité, sans faux fuyants, sur ce qui s’est réellement passé. Il n’y a que comme ça que notre pays recouvra la paix et la sérénité. »