Ces riziculteurs de la commune Gihanga disent que l’engrais chimique est presque introuvable au cours de cette saison culturale B. Là où l’on parvient à trouver cet engrais chimique, il n’est pas à la portée des agriculteurs. « Un sac de 50 kilogrammes qui se vendait à 66.000 franc burundais s’achète aujourd’hui à 170.000 Fbu. Le prix a presque triplé. C'est-à-dire que les gens modestes n’auront pas de fertilisants. Nous risquons de mourir de faim. »
Ces riziculteurs précisent que leurs cultures se détériorent. « Nos champs de riz sont en mauvais état. Personne n’espère pas avoir une bonne récolte pour cette saison culturale. Nos enfants n’iront pas à l’école l’année prochaine car c’est la récolte du mois d’Août qui nous permettait d’avoir de l’argent pour payer les frais scolaires. » Se désespèrent ces riziculteurs.