Ces premières pluies ont été observées depuis le mois de janvier. Vite, les cultivateurs se sont précipités pour semer du haricot. Depuis, la pluie n’a cessé sa précipitation, ce qui a entrainé le pourrissement des racines des haricots.
«Les pluies torrentielles ont commencé depuis le mois de janvier et des fois étaient mélangées à de la grêle. Ces pluies ont détruit les champs de haricots. Les précipitations sont très abondantes et endommagent les haricots en fleuraison », se plaint un cultivateur.
A côté de la précipitation très abondante, les cultivateurs n’ont pas reçu d’engrais chimiques. Ils disent qu’il n’y a pas de chance d’avoir une récolte même pour de haricots semés tardivement : « Nous pensons qu’il y aura une mauvaise récolte. A cause du manque d’engrais chimiques, certains cultivateurs ont préféré semer comme ça en pleine terre. Vous comprenez que la récolte de haricot ne sera pas bonne alors que cette culture est la plus consommée durant toute l’année », déplore un autre cultivateur.
Pour le moment, cette population de Giheta craint la famine étant donné que le haricot est l’aliment de base de la localité. Elles demandent aux bienfaiteurs de prévoir une assistance aux familles pour les jours à venir.